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Opaline, une plume et un piano...
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femme
11 mars 2015

Pensée du soir

   Femmes du monde entier, ne laissez personne vous dicter votre vie et vous imposer ce que vous ne désirez pas, sachez dire non ! Quant à certains hommes, ils devront bien apprendre le sens de ce petit mot, ce tout petit adverbe qui ne peut rester leur apanage!

© 2015, Opaline.

 

 

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9 mars 2015

Promenade à l'ombrelle

Promenade à l'ombrelle

(section des poèmes nouveaux)

 

La belle a pris la clef des champs.

Partie en promenade en plein après-midi

Elle a sous son ombrelle

Parcouru la campagne

Rencontré des amis qui l'ont accompagnée

Pour un bout de chemin

Ils ont vanté sa robe de fine dentelle

Et ses bottines à lacets

Ont donné à l'un d'eux

L'envie d'un moment langoureux.

Il regardait tourner

La gracieuse ombrelle

Qui montait, descendait, se penchait...

Il respirait à pleins poumons l'air ambiant

Et il était grisé jusqu'à l'enivrement.

La belle et ses amies

Sont pourtant reparties

Laissant ces messieurs

Frémissants et curieux.

 

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

8 mars 2015

La Semeuse d'étoiles

   Ce matin, je vous propose une totale innovation, une création un peu complexe que j'avais envie de faire depuis longtemps, mais je n'ai acquis un micro correct que récemment.

   Il s'agit d'un texte, inspiré d'un tableau de Loetitia Pillault (dont j'admire l'univers, vous le savez déjà), et mis en musique. Le texte date du premier janvier, mais la musique a eu du mal à suivre une fois les attentats perpétrés. J'avais bien le début, mais l'atmosphère n'y était plus, bref, il m'a fallu du temps.

   Le tableau représente une femme, comme si souvent chez Loetitia, et je suis ravie de pouvoir présenter ma création en cette journée internationale de la femme, même si au départ, je souhaitais le publier plus tôt.

   Je cesse les bavardages et je vous montre d'abord son tableau:

 

Semeuse d'étoiles

 

   Ensuite je vous livre la démo sonore du début de mon travail (en vous rappelant que parfois Mozilla considère le fichier comme corrompu, mais c'est faux, c'est un bug, et si vous passez par Internet Explorer, vous pourrez enregistrer le fichier et surtout vous pourrez l'écouter): Opaline_La_Semeuse_d_etoiles_piano_voix_demo  ℗ 2015, Opaline.

Je vous montre aussi le début de la partition:

SemeuseEtoiles

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

Et enfin, le texte :

La Semeuse d'étoiles

(section des poèmes en musique)

 

Dans sa robe de velours

Ornée de crème de nuage

En pétales d'orchidée

Et agrémentée de dentelle d'or

Elle arrive

Doucement

Sa chevelure en longues boucles

Assortie au long vêtement

Se fond dans la nuit diaprée d'or

Qui monte vers le firmament.

Son visage laiteux illumine

Son passage dans le ciel sombre.

Patiemment

Elle accroche

Des boucles d'oreille aux nuées

Qui bordent son vaporeux voyage

Créant des chemins de lumière.

La ceinture de feuilles argentées

Qu'elle porte autour de la taille

Lui fait un port si gracieux

Qu'on ne saurait porter les yeux

Ailleurs que sur le col

Légèrement échancré

Bordé de losanges fins,

Qui ourle sa peau de lune

En harmonie de la ceinture.

Elle parcourt l'infini céleste

En se demandant chaque jour

Où ont bien pu passer les beaux bijoux

Que la veille déjà

Elle avait accrochés.

Chaque soir

Patiemment

Elle doit recommencer

A parer le ciel

De ses plus beaux atours.

Elle est sereine pourtant

Fait son travail avec passion,

Mais qu'il serait beau

De voir sur ce visage doux

Le sourire de l'amour.

Cela ne pourra être,

Malheureux,

Car le seul être qui lui corresponde

Elle n'a pas la chance

De le croiser jamais.

Il passe le matin

Tout fasciné qu'il est

Par les jolis dessins

Lumineux et célestes

Qu'il a vus dans la nuit.

C'est le cueilleur d'étoiles,

Fervent collectionneur,

Le matin sur son voile,

Qui joue les ramasseurs.

 

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

CopyrightFrance.com

 

Si cette création vous a plu, vous pouvez acquérir le fichier son piano voix (format wave ou mp2) en précisant bien "voix" en supplément du titre dans le champ de titre pour 1 euro:

Fichier son
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Titre de l'oeuvre

ou le fichier son piano seul (mêmes formats) en précisant bien "piano seul" en supplément du titre dans le champ de titre aussi pour 1 euro:

Fichier son
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Titre de l'oeuvre

 

ou la partition lisible par musescore en format mscz pour 5 euros

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Titre de l'oeuvre commandée

 

ou enfin la partition au format pdf pour 3 euros

Indiquez ici votre mail
Titre de l'oeuvre commandée
5 janvier 2015

La Danseuse à l'éventail

La Danseuse à l'éventail

(section des poèmes nouveaux)

 

Elle arrive sur scène

En claquant l'éventail fermé sur son autre main

Chaque pas, souplement fait sur pointe

Souligne la musique

A caractère espagnol.

Le tutu brille et balance

Ses volants

De tulle au rythme des mouvements

De la danseuse enfiévrée.

Tout à coup, l'éventail s'ouvre

Avec toute la grâce

D'une aile

De papillon.

Il vole, vole,

Monte descend,

Se cache, revient

S'ouvre devant les seins

Passe derrière le dos

Joue avec les pointes qui montent aussi haut

Dessinent des ronds dans l'air

Et viennent le chatouiller

Du bout du pied.

Il appelle

Il séduit

Il pleure

Il rit

Il reproche

Il s'énerve.

Il est coquin

Il est câlin

Il est mutin

Un peu badin ;

Il cèle puis décèle

Au gré des émotions de sa belle

Et mieux, parle pour elle.

 

© 2015 Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

 

3 janvier 2015

L'Indifférence

L'Indifférence

(section des poèmes nouveaux)

 

C'est une longue femme

Au teint clair

Qui connaît bien les drames

De la terre.

Quand elle a vu le jour

Un matin,

Elle avait dans sa cour

Le Chagrin.

Et quand elle a grandi

Tel du verre

Son cœur s'est endurci

Comme fer.

En effet dans sa vie

Elle a vu

Des gens qui l'ont trahie

Et déçue.

Elle a choisi de faire

Comme si ;

Sous son regard de pierre,

Un abri.

Chaque fois qu'elle sort

Son chapeau

A la voilette d'or

Est plus beau.

Il permet d'atténuer

De filtrer

Tamiser les effets

Des yeux-clefs.

En fixant droit devant

Elle avance

Se moque éperdument

De la chance.

Son passage génère

Si souvent

La terrible colère

Dans le vent.

Le désespoir sur elle

Chaque fois

Glisse et coule informel

Et puis choit.

La joie pareillement

Nous la laisse

Impassible marchant

Sans ivresse.

Sa longue robe cache

La silhouette

Pétrie de grand panache

Si secrète.

Elle marche et progresse

Vive allure

Les visages la pressent

Une armure.

Nulle compassion

Ne l'incite

A prêter attention :

Calme fuite.

Et lorsqu'elle sourit

On peut voir

Le fond de ses yeux gris

Sans chaloir.

 

© 2015 Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

 

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22 novembre 2014

La Bougie

La Bougie

(section des poèmes nouveaux)



Une petite flamme

Se dresse dans le soir

Alors les yeux des femmes

Se lèvent dans le noir.

Ils vont vers la fenêtre

Où brille un peu d'espoir

Et se disent peut-être,

Ils pourront bientôt voir.

Une petite flamme

Qui danse dans le vent

Commémore les drames,

Pleure la vie d'avant.

Une petite flamme

Qui réchauffe les cœurs

Pénètre dans les âmes

Pour calmer leur douleur.



© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com





17 novembre 2014

Sur la falaise

Sur la falaise

(section des poèmes nouveaux)

 

Une jolie robe

Dans le vent

Ondule et dérobe

Aux passants

Les dessous d'un corps

Magnifique.

Un peu resserrée

A la taille,

Le décolleté

Sans chandail

Qui met en valeur

Son physique ;

Les yeux dans les vagues

Elle observe

Au loin les bateaux

Et leurs voiles.

Elle observe et songe

Sans répit

Au passé qui ronge

Son esprit

Et lui fait mener

Des batailles ;

Une forcenée

Au travail

Qui voudrait partir

Au soleil

Ou bien au pays

Des merveilles.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

 

6 octobre 2014

Dans les rues de la ville

Dans les rues de la ville

(section des poèmes nouveaux)

 

Dans les rues de la ville

Elle avance nonchalamment,

Veste jetée sur son épaule,

La jambe leste et l'air absent.

On croirait qu'elle joue un rôle

Lançant sa silhouette gracile

De droite à gauche par ses hanches

Et sur ses articulations fragiles.

Quand tout à coup elle se penche

Sur la vitrine de bijoux,

Elle paraît intéressée,

Met ses deux mains sur ses genoux.

Elle hésite et finit par entrer

Perchée sur ses talons si hauts

Si fins, qu'elle incarne la grâce

Animée par l'esprit du beau.

S'évanouissant dans la boutique,

Elle interrompt ma rêverie.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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20 juillet 2014

Une rose de Damas

Une rose de Damas

(section des poèmes nouveaux)

 

En marchant dans la ville

J'ai croisé une fleur

Aux yeux pleins de douceurs

Cachés dans les replis

Des doux pétales roses.

Par la force des choses

J'ai souri à la vie

En sentant son parfum

Pénétrer mes narines

Avec tant de fraîcheur.

Elle était un bonheur

En forme de gâteau

Par ses resserrements

Délicats de papier

Fragiles et intenses.

Je respirais ma chance

Au milieu de la ville,

La fraction de seconde

Où sur cette rotonde

J'ai vu la belle brune.

Sa peau couleur de prune

A saupoudré le jour

Puis elle a disparu

Et sans laisser de trace,

La rose de Damas.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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24 février 2014

Retiens le rêve...

Pour ce soir je vous propose un poème qui m'a été inspiré par un tableau d'une artiste que j'ai découverte au fil de mes voyages dans la blogosphère et dont vous avez le lien sur mon blog. Il s'agit de Loetitia Pillault. Je mets la reproduction du tableau qui m'a fascinée, et si jamais Loetitia vous passez par là et que cela vous déplaît, je ferai disparaître cette reproduction immédiatement. Voici donc son tableau:

Loetitia Pillault

Retiens le rêve...

 

 

Du fond de ma mémoire

Surgit dans la lumière

La femme aux cheveux noirs

Que je croisai hier.

 

Brune mystérieuse

Attitude rêveuse

Son regard gris et bleu

Se perd dans le lointain.

 

Bouche rouge pulpeuse

Tenue rouge soyeuse

Miroir de ses désirs

De mariage asiatique.

 

Un regard sans sourire

Des rêves d'avenir

Plein la tête se tissent

Sur la toile d'une âme.

 

Tant de rêves se glissent

Dans les jours qu'elle esquisse

Une main sur la joue

Pour ne pas qu'ils s'en aillent.

 

La lumière dorée

Alentour fait briller

Ses envies de voyage

Sur d'autres continents.

 

Elle voit miroiter

Partout tant de beauté

De fleurs et de couleurs

Qu'elle ne bouge pas.

 

Devant ses lèvres closes

Le temps fait une pause

Et son regard gris bleu

Accroche mon regard.

 

Elle parle en silence

Sans bouger elle danse

Et transperce mon âme

Pour imprimer sa marque.

 

Mon âme en la voyant

Prend des reflets changeants

D'or de pourpre et de noir

Ornés de fleurs de neige.

 

Son regard me fascine

C'est pourquoi je m'obstine

Involontairement

A percer son mystère.

 

Je ne peux plus partir

Je reste et je chavire

Même à des lieues de là

Elle est encore en moi.

 

Alors je vois nager

Qui voudraient m'emmener

Tous ses poissons de lune

Aux reflets argentés.

 

Au fond de ma mémoire

Je garde la lumière

La femme aux cheveux noirs

Que je croisai hier.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

CopyrightFrance.com

 

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