La Vieille et la fenêtre
(section des poèmes nouveaux)
Le soleil tape à la fenêtre,
Elle a trop chaud.
Il luit,
Et darde ses rayons.
Le soleil cogne à la fenêtre,
Sur le carreau.
Alors elle ouvre.
Et puis elle regarde passer
Les gens toujours pressés.
Doucement
L'idée germe...
Elle accroche un sourire à ses lèvres
Elle s'affaire
Elle a presque la fièvre.
Le soleil cogne à la fenêtre
C'est rigolo.
Et le seau d'eau s'abat sur le passant
Qui soudain est au frais.
Un rire déchire l'atmosphère
Le passant est estomaqué.
Il ne voit pas la vieille
Cachée dans la maison.
Et le soleil par la fenêtre,
Chauffe son dos.
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