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Opaline, une plume et un piano...
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3 février 2018

Une Histoire inconnue

Une Histoire inconnue

(section des poèmes nouveaux)

 

C'est en venant chez toi qu'il a vu la lumière,

Les yeux droits, bien en face, assis sur une pierre,

Ne pouvant plus bouger dès qu'il a découvert

L'aura de bienveillance émanant de ta chair.

Il a tout ressenti pour la première fois

Sérénité féline et grâce féminine

Prudence maternelle et douceur de gamine

Lui ont sauté au cœur en pétillant de joie.

Il est resté ainsi, pétrifié, fasciné,

A travers la fenêtre à te dévisager,

Il détaillait ton corps, tes joues, tes yeux, ton nez,

Et vraiment, il aimait te voir évoluer.

Elle ne l'a pas vu, derrière la fenêtre,

Tant elle était partout si occupée à mettre

De l'ordre en sa maison de pierre et de salpêtre,

Mais, elle l'aimera pourtant, un jour, peut-être...

 

© 2018, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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24 janvier 2018

La Maison du poète

La Maison du poète

(section des poèmes nouveaux)

 

La maison du poète est un endroit de sueur,

Fourmillement d'idées, d'images et de mots,

Associés en bouquets mouvants comme un radeau

Ballotté par des flots impétueux et trompeurs.

 

La maison du poète est un endroit de paix,

Où la sérénité enchante le passant,

Et où la plénitude envahit l'habitant,

Satisfait de tisser les mots comme il le fait.

 

La maison du poète est un endroit modeste,

Tout est à réparer : l'eau traverse le toit,

Le vent sous les fenêtres siffle par endroits ;

L'argent, depuis longtemps, la fuit comme la peste.

 

La maison du poète est un endroit de fête

Comme des cœurs d'enfants réunis pour danser,

Rire, crier, offrir, mais jamais offenser,

Un enroit où l'on vit en oubliant les dettes.

 

La maison du poète est un endroit magique

Où les maux se transmuent dans la forme des mots

Qui changent l'émotion, rendent le monde beau

Dans ce temple vivant, près d'un chat empirique.

 

© 2018, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

20 janvier 2018

Poème sans titre

 

(section des poèmes nouveaux)

 

Je n'ai pas réussi à me sourire hier

Persuadée que j'étais une mauvaise mère

J'avais perdu de vue mes champs de coqu'licots

Le rayon de soleil qui glisse sur ma peau

Qui réchauffe mon âme et me rattache au monde.

 

Je n'ai pas réussi à me sourire hier

Sous la pluie des reproches au goût si amer

Les cris de la dispute en flots de mots menteurs

Ont titillé mes nerfs et envahi mon cœur

En une vague sourde à la chute profonde.

 

Je n'ai pas réussi à me sourire hier

J'ai senti vaciller mes jambes sur la terre

Mais sans avoir le droit jamais de m'écrouler

Il me faut essuyer et laisser s'écouler

La plainte inévitable mue d'adolescence.

 

© 2018, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

16 janvier 2018

Des Mots en boucles

Des Mots en boucles

(section des poèmes nouveaux)

 

Je vis de mots

Des mots qui roulent

Des mots qui coulent

Des mots en trop

Comme des vagues qui s'en vont

Et puis reviennent

Serrer mon cou

Comme des bagues

Des alliances

De beaux bijoux

Des coups de chance

Des coups de force

Je les oublie : c'est mon écorce

Qui au détour

De ma pensée

Un peu retorse

Les reconnaît

Là, en amorce

Je les malaxe

En me disant que c'est fini

Ils partiront

Vivront leurs vies

Pourtant c'est faux

Car tous ces mots

Un jour paraissent de nouveau

Une spirale

Ou des anglaises

Je vis de mots

De mots qui sonnent

De mots qui cognent

De mots qui tournent dans ma tête

En boucle...

 

© 2018, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

13 janvier 2018

Chat noir pour sapin blanc

Je vous livre ce soir un poème, qui pourrait se suffire à lui-même. Pourtant, il se lit en deux temps ; je vous invite à revenir le lire demain, quand j'y aurai rajouté des photos. Belle soirée à vous !

 

Chat noir pour sapin blanc

(section des poèmes nouveaux)

 

Chatnoel1

Un tout petit chat noir dans un grand sapin blanc

Qui découvrait Noël pour la première fois,

D'écharpes scintillantes en colliers géants

Se pare et se maquille en grand élan de joie.

Mais ne suis-je donc pas dans cet accoutrement

Le plus sublime chat ? Mes yeux ne viennent-ils

Orner cet arbrisseau plus magnifiquement ?

Qu'en pensez-vous jeune homme, n'est-ce pas subtil ?

Chatnoel2

Le sapin bouge un peu, frétille et tinteline,

Sous l'effet de la patte, à chaque coup de griffe,

La décoration change et devient plus féline

Modifications d'un petit escogriffe.

Et parfois tout en bas soudain on aperçoit

Une guirlande noire ondulante et velue

De sa sourde présence un indice de choix

Car le reste du corps, c'est fou, ne bouge plus.

 

Chatnoel3

© 2018, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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10 janvier 2018

La Saison des tourments

La Saison des tourments

(section des poèmes nouveaux)

 

Dans un ciel mitigé

Mes sentiments d'hiver

Mes sentiments d'été

Livrent bataille ensemble

Pour voir qui va gagner

 

Les vents, tournants, changeants,

Ballottent à leur gré

Mes sentiments d'hiver

Mes sentiments d'été

 

Et le soleil s'en mêle

Réchauffant par ici

Des pensées congelées

En s'éloignant par là

D'une qui tombe en pluie

 

Leurs couleurs et leurs formes

Sont bien trop malmenées

Mais mes pensées d'hiver

Et mes pensées d'été

Gardent pourant leurs charmes

 

Mes sentiments d'hiver

Tiraillent sur mes nerfs

Il me faut appeler

Mes sentiments d'été

 

Peu importe qui gagne

Je ne saurai jamais

Comment sortir du bagne

Ni comment y entrer

En hiver, en été

 

© 2018, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

9 janvier 2018

Un Marquis au marais

 Un Marquis au marais

 (section des poèmes nouveaux)

 

 

Dans le marais joli

Une barque voguait

Lorsqu'un petit marquis

Tout soudain, est tombé

 

Empêtré dans ses guêtres

Il tente de nager

Le tissu est trop lourd

Il risque se noyer

 

Alors doucettement

Il ôte ses chaussures

Quitte son vêtement

Sa fausse chevelure

 

Quand il touche enfin terre

La barque a dérivé

Plus loin dans le marais

Il est nu comme un ver

 

Jamais on ne vit là

De concert plus bruyant

D'un homme coassant

Sa vérité en fa

 

© 2018, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

5 janvier 2018

Un peu d'été dans mon hiver

Un peu d'été dans mon hiver

(section des poèmes nouveaux)

 

Besoin d'un champ de coqu'licots

Pour me servir de caraco

Pour m'insuffler au cœur du chaud

Et m'éloigner de Méphisto

Besoin d'un champ de coqu'licots

Et puis derrière

La mer

Des éclaboussur's à revers

Besoin d'un champ de coqu'licots

Balancés par des vents dansés

Restes d'un monde inexploré

Pour me souvenir qu'il est beau

 

© 2018, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

18 juillet 2017

La Panne de temps

 

La Panne de temps

(section des poèmes nouveaux)

 

Je suis un peu

En panne

De temps

Je puise au mieux

La manne

Du vent

Quoi que je fasse

Je suis

Trop lent

Et dans ma glace

Je vis

Un chant

A mille voix

C'est trop

Pour moi

Pas une fois

Harmo

De choix

Je rate tout

Les rendez-vous

Sont trop nombreux

Que je m'en veux !

C'est fou !

Pourtant j'avance,

J'avance,

Un pas,

Un autre,

Et on verra...

 

© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

17 juillet 2017

Flot de fille

Flot de fille

(section des poèmes nouveaux)

 

Ta parole incessante

S'insinue dans ma tête

Des mots, des mots, des mots,

Des ordres, des demandes,

Jamais tu ne t'arrêtes !

Ta parole inutile

Signe d'amour futile

N'éteint pas ma colère.

Tu ne me comprends pas,

Pourtant, tu es ma mère !

Je veux que ça s'arrête !

Je veux choisir de faire

Tout ce que je voudrai

Et quand il me plaira

Sans rien te demander.

Moi je grandis sans cesse,

Et toi tu ne vois rien.

Cela me désespère

Car tu aurais dû être

Selon ma règle à moi

La première personne

Et la seule peut-être

A percevoir ma donne.

Comme tu m'exaspères !

Et les insultes fusent,

Se jettent de ma bouche,

Je sais qu'elles te touchent,

Je m'en réjouis d'avance.

Mais ça ne résoud rien.

Pour comble de malchance

J'en ai un mal de chien ;

Mais je continuerai

Jusqu'à ce que ça t'use.

Le désir que j'avais

C'était que tu devines

Que je nécéssitais

Simplement un câlin.

 

© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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