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Opaline, une plume et un piano...
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24 avril 2018

Donne-moi un thème

Donne-moi un thème

(section des poèmes nouveaux)

 

Donne-moi un thème

J'écrirai pour toi

Musique ou poème

Triste ou bien de joie

 

Donne-moi un thème

Un cri sur ton cœur

Brise l'anathème

Répands la douceur

 

Donne-moi un thème

Pour ouvrir l'esprit

De l'homme et j'essaime

L'amour de la vie

 

© 2018, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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20 avril 2018

Communication nocturne

Communication nocturne

(section des poèmes nouveaux)

 

Un croissant de la Lune

En ouvrant les volets

A guidé ma fortune

Vers un lit de galets.

Quand la Lune sourit

Et rafraîchit mes pieds

Sur la plage la nuit

Mon âme est déployée.

C'est seulement ainsi

Qu'elle sait percevoir

Tes signaux rétrécis

Tes ondes dans le noir.

 

© 2018, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

16 avril 2018

Errance

Errance

(section des poèmes nouveaux)

 

Il fait noir, il fait nuit,

Et tu te sens perdu

Tu as peur, tu le fuis,

Car il t'aurait mordu

Dans ta chair sous la pluie

Cet espoir disparu

Que pourtant tu poursuis.

 

© 2018, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

10 avril 2018

Dentelle de pluie au petit-dej

Dentelle de pluie au petit-dej

(section des poèmes nouveaux)

 

De la dentelle de pluie

S'est accrochée aux carreaux

Tout doucement et sans bruit

Créant le dessin trop beau

Qui éclaire mon matin

Lors du petit-déjeuner.

De la dentelle de pluie

Guirlandes de gouttes fines

Marque la fin de la nuit

Fleurs de perles opalines

Savourées sur un coussin

Pour démarrer la journée.

 

© 2018, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdit.

8 avril 2018

Poème sans titre

 (section des poèmes nouveaux)

 

Cette bague abîmée à l'arrondi tordu,

Marquée par les années, qui ne me quitte plus,

Me rappelle toujours à mes engagements,

Mes espoirs les plus fous et mon amour perdu.

L'éclat s'est atténué, la poussière dessus

Collée, accumulée, a terni sa beauté

Quelque peu oxydée, signe de ce qui fut

Le plus cher à mon cœur et parfois fut déçu.

Je regarde souvent cette bague à mon doigt

Pour mesurer le temps, le chemin parcouru,

C'était comme objectif que je l'avais élue,

La voilà ma mémoire en boucle continue.

 

© 2018, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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6 avril 2018

Mauvais adulte !

Mauvais adulte !

(section des poèmes nouveaux)

 

Un adulte qui n'est pas

Capable de tenir ses nerfs

Ne mérite pas, c'est sûr,

La chance d'être parent,

De statut comme de cœur.

Un adulte qui ne sert

Qu'à rabaisser un enfant

Pour combler sa déchirure

Au lieu de le protéger

N'est pas digne du bonheur.

Un adulte qui méprise

Un enfant, lève la main

Sur lui dans le but avoué

De lui apprendre à avoir

De la personnalité

Alors qu'en réalité

Il a senti la faiblesse

Et son odeur enivrante,

Cet adulte ne devrait

Même plus se donner droit

D'exister.

 

© 2018, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

1 avril 2018

Où est donc ma démocratie ?

Où est donc ma démocratie ?

(section des poèmes nouveaux)

 

Où est donc ma démocratie ?

Quand on impose aux citoyens

Des choses par tous les moyens,

Quand on passe outre leur avis ?

Où est donc ma démocratie ?

Quand, ignorant les syndicats

L'Etat se rit de leurs combats

Pour n'afficher que du mépris ?

Où est donc ma démocratie ?

Quand je deviens la vache à lait

Sous les prétextes les plus laids

De ma santé aux énergies ?

 

C'est l'argent des grands qui permet

A ces voyous de bafouer

Les droits de pauvres gens jouets

Et briser leur propriété,

Dans un souci de gros profits

Et surveillance permanente

De chaque geste de la fiente

Composante de ce pays.

Marchant même sur les élus

Qui sont censés être l'image

D'un Etat et pas d'un mirage,

Ils sont tous fous ! Rien ne va plus.

La liberté a disparu

Tous les gens qui se sont battus

Pour des acquis, faut qu'on oublie.

Où est donc ma démocratie ?

 

© 2018, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

30 mars 2018

D'un amour à l'oubli

D'un amour à l'oubli

(section des poèmes nouveaux)

 

Le premier grand amour de ma vie,

Fut un jour condamné à l'oubli.

Il voulait consommer le produit

De plaisirs infinis dans ses nuits,

Accablé, plus, toujours, des envies

De beautés, nouvelles égéries.

Effacés, ces trop vifs battements,

Si puissants témoins des sentiments

Sans maîtrise, cœur adolescent ;

Disparus, les cadeaux flavescents

Que l'on s'offrait fébrile, hésitant,

Incertain de l'effet sublimant.

Déçus, tous ces espoirs motivants,

Finies, les attentions, et pourtant...

Le premier grand amour de ma vie

M'a un jour condamnées à l'oubli.

 

© 2018, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

26 mars 2018

Le Rire en drible

Le Rire en drible

(section des poèmes nouveaux)

 

Elle

Rebondit

Quand elle

Rigole

Elle doit bien être un peu folle

Bouche étirée

Ses yeux se plissent

Pommettes dunes

Croissant de lune

La vague gagne

Aux alentours

Les êtres

Les choses

De haut en bas

Et vice

Versa

Les épaules

Sautent

Les lèvres s'ouvrent

Les rires

Se livrent

Elle

Rebondit

Quand elle

Rigole

C'est de la joie en farandole

 

© 2018, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

23 mars 2018

J'ai refusé d'attendre

J'ai refusé d'attendre

(section des poèmes nouveaux)

 

J'ai refusé d'attendre d'être à la retraite

Pour commencer à vivre comme je le souhaite ;

Refusé les prisons, les carcans, les cachots,

Les obligations dépourvues de repos.

Les contraintes suffisent dans toutes nos vies

Et nous étoufferaient faute d'être choisies,

Il faut un équilibre entre choix et devoirs

Pour garder le moral et ranger ses mouchoirs.

J'ai refusé d'attendre pour me sentir libre

Evalué le chemin en visant ce qui vibre

Pour pouvoir m'orienter grâce au chant délicieux

D'attirantes sylphides vers des jours gracieux.

J'ai refusé d'attendre et d'avoir à me battre

Chaque jour, chaque nuit, contre un géant d'albâtre

Reconstitué toujours après sa mise à mort

De poussière pâteuse en farine-remords.

J'ai refusé d'attendre pour me sentir bien

Apaisée, détendue, retenue par mes liens,

Comme dans un hamac, respirer l'avenir,

En goûtant le présent, allonger mes soupirs,

J'ai refusé d'attendre, refusé d'attendre,

Les beaux mots salvateurs, les regards doux et tendres.

 

© 2018, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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