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Opaline, une plume et un piano...
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23 avril 2014

Un Petit banc de pierre

Un Petit banc de pierre

(section des poèmes nouveaux)



J'aime ce banc de pierre au milieu du jardin,

Qui permet de rêver aux meilleurs lendemains.

Il me chauffe le dos, me fait comme un cocon

Et me fait me sentir comme dans du coton.

Mon esprit qui s'évade en regardant le ciel

Me rappelle combien notre planète est belle.

Un nuage me fait, le coquin, un clin d’œil,

Quand soudain, devant moi, passe un bel écureuil.

De son roux flamboyant il allume le vert

De l'herbe douce et fraîche, tapis exemplaire.

Et parfois une amie assise à mes côtés

De ce calme, elle aussi, veut venir profiter.

J'apprécie, je l'invite et nous causons longtemps

Nous regardons les fleurs qui dansent dans le vent.

Les oiseaux, tout autour, chantent la vie joyeuse.

Et quand il faut quitter ce petit paradis,

Alors nous nous levons et repartons heureuses,

Conservant en nos cœurs ce battement de vie.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

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19 avril 2014

Une fée s'est penchée

Une fée s'est penchée

(section des poèmes nouveaux)



Une fée s'en penchée sur le berceau de l'ange

Enchâssé dans la lune aux secrets de merveille.

Elle secoue le ciel pour qu'alors se mélangent

Alentour du berceau les étoiles vermeilles.

Et l'ange lui sourit face au monde qui change

Quand sa main cherche à prendre la boucle d'oreille

Qui pend devant ses yeux comme la grappe étrange

Scintillante et dorée accrochée sur la treille.



L'enfant a déchiré l'oreille de la fée

En tirant sur la boucle pour la voir de près.

En jaillissant, le sang a soudain envoyé

Une comète rouge dans la voie lactée.

Et le cri retentit de toute sa portée

Pour l'enfant effrayé qui se mit à pleurer.

Une fée s'est perdue dans la lune embrumée

Triste comme une éclipse au creux de la nuée.



Une fée s'est cachée pour celer sa souffrance

En tenant de sa main son oreille blessée.

Elle s'est accroupie en pleurant sa malchance.

C'est là que tout ce bruit un dieu a réveillé.

Il a bien reconnu le cri comme une lance

Qui jaillit du fin fond de la nuit de la fée.

Il lui accorda de retrouver sa prestance

Et répara l'oreille à moitié arrachée.



C'est alors que la fée regarda le beau dieu

Et resta fascinée par le bleu de ses yeux.

Elle le remercia d'un grand sourire heureux

Puis s'inclina un peu et fit la révérence

Avant de retourner auprès de l'ange en pleurs.

Elle répandit partout autour son bonheur

Et relaya la lune qui depuis des heures

Berçait l'ange à la boucle avec grande prudence.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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15 avril 2014

Le Chercheur d'amour

Le Chercheur d'amour

(section des poèmes nouveaux)



Auprès des amoureux je me promène en rond,

Cherchant à percevoir au centre des blés blonds

La source de l'amour qui fait que le cœur fond,

S'étale et se répand vers l'autre, au plus profond.



Cet amour débordant, j'aimerais qu'il m'entraîne

Vers ma lumière interne, ma lumière humaine

Qui montre la beauté et la vie plus sereines,

Pour voir mon avenir tout comme des étrennes.



Alors je les regarde et je les suis de près

Au cas où leur amour sur mon cœur déteindrait.

Je respire à plein nez leur parfum tendre et frais

En espérant qu'un jour, moi aussi, j'aimerai.



© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

 

 

13 avril 2014

Assis sur la colline

Assis sur la colline

(section des poèmes nouveaux)

 

Assis sur la colline

Il regarde le ciel

Rêvant d'être un oiseau

 

Assis sur la colline

Il respire le sel

En goûtant les bateaux

 

Assis sur la colline

Sur un lit d'herbe verte

Il se dit que c'est beau

 

Assis sur la colline

Il casse des brindilles

De chênes et d'ormeaux

 

Assis sur la colline

La main dans la nature

Là sous le soleil chaud

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

 

8 avril 2014

Dans le petit village au creux de la colline

CopyrightFrance.com

Dans le petit village au creux de la colline

(section des poèmes nouveaux)

 

Dans le petit village au creux de la colline,

Dans ce petit village, c'est l'effervescence.

Tout le monde est inquiet, on le voit sur les mines,

Et se demande enfin où peut aller la France.

C'est que, dans le village, un verdict est tombé :

"Une classe de moins, vous vous débrouillerez !"

 

Jusque là on avait des classes par niveaux

Permettant aux enfants d'apprendre clairement.

Mais puisque sur l'école on passe le rabot,

De nombreuses questions hantent les habitants.

Comment choisirons-nous les classes regroupées ?

"Vous devrez réfléchir en rentabilité !"

 

Même si les élèves sont tous différents,

Apprennent à leur rythme, et si le professeur

Ne pourra apporter, à tous, au bon moment,

L'attention qu'il faudrait pour servir de moteur ?

"Bien sûr, parfaitement ! C'est cela tout à fait.

Ce qui compte avant tout, c'est d'économiser !"

 

Economiser quoi ? La peine des enfants

Qui pour tout rattraper, devront payer plus tard ?

Celle du professeur qui ne pourra pourtant

Emmener à la fois ceux qui sont en retard

Ainsi que les meilleurs, sur la voie du progrès ?

"Qu'importe l'unité, il faudra sacrifier !"

 

Le village en colère n'entend pas ainsi

Se plier aux volontés de l'économie.

Il lance la révolte et crie sa résistance.

Il veut un avenir plus glorieux pour la France,

Il l'exige et jamais ne se résignera.

Mais a-t-il une chance dans ce vain combat ?

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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7 avril 2014

Etrange soir de fête

Etrange soir de fête

(section des poèmes nouveaux)

 

Ils sont alignés là, en attendant les ordres,

Ils sont tous accroupis, tels des chiens prêts à mordre,

Dans le noir de la nuit, collés les uns aux autres,

Lors d'un premier janvier bien différent des vôtres.

La guerre est revenue, aurait-on pu penser.

Discrets dans le silence, ils se sont installés.

Leurs habits noirs de nuit sont assortis au ciel

Qui entoure la rue d'un cocon informel.

Les visières des casques rejettent crûment

La lumière blafarde des fanaux dolents

En éclairs disparates qui glacent le sang.

Leur chef, un peu plus loin, appelle incessamment

L'homme dans la maison, qui est déjà parti.

Il l'avait décidé : dans un geste précis

Calme et rasséréné, il a pointé vers lui

L'arme qui fit sa fin, et sans faire aucun bruit

Qui gênât les voisins, a pressé la détente

Et poussé le destin. Au dehors, c'est l'attente.

Ils ont la peur au ventre de se retrouver

Nez à nez, face à face avec un forcené.

Mais quand ils vont entrer la pression tombera

Pour laisser l'amertume, sentiment ingrat,

Envahir tous leurs membres et les désabuser.

La vie, pour ce soir-là, apparaîtra usée.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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6 avril 2014

Message, Toi et Moi, Personnel

Message, Toi et Moi, Personnel

(section des poèmes anciens)

 

Le Chagrin emplit mon cœur

Quand tu n'es pas près de moi

Tu sais pourtant le calmer

Par ton immense douceur

 

Mon cœur saigne, mon cœur pleure

Quand tu t'en vas loin de moi

Tu peux pourtant l'apaiser

En pensant à mon malheur

 

En pensant sans cesse à moi

 

Reviens pour moi

Je pense à toi

 

Le Chagrin emplit mes nuits

Quand tu n'es pas avec moi

Plutôt la mélancolie

Des jours passés avec toi

 

Mon cœur saigne, mon cœur pleure

Quand tu t'en vas loin de moi

Tu peux pourtant l'apaiser

Et faire fuir sa douleur

 

En me serrant dans tes bras

 

Reviens pour moi

Je pense à toi

 

Mais aujourd’hui tu es là

Alors je voudrais te dire

Que je ne veux voir en toi

Qu'un immense et beau sourire

 

Valentin est avec nous

Qui a horreur du chagrin,

Valentin est entre nous,

La source de nos câlins.

 

Aujourd’hui on est lundi

Le quatorze février

Aujourd’hui on se marie

C'est le début de l'été...

 

© 1993, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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2 avril 2014

Parti sans laisser d'adresse

Parti sans laisser d'adresse

(section des poèmes nouveaux)



Il est parti un beau matin.

Il a ouvert tout grand la porte,

Respiré dans le matin frais

Et pris la route devant lui.

Il n'en pouvait plus de sa vie.

Il a choisi de tout laisser

D'abandonner ce qu'il supporte

Depuis si longtemps sans chagrin.



Il n'a pas pu se retourner

Ou bien, il ne l'a pas voulu.

Il a regardé fixement

L'avenir dans le blanc des yeux,

Et lui a dit : "Rends-moi heureux,

Mon tour est venu maintenant."

Dans l'horizon il disparut.

Son passé ? Il l'a oublié.



Personne ne sait par ici

Ce qu'il est advenu de lui.

Ses enfants sont bien partagés

Entre la rancœur à jamais

Et le pardon à accorder.

Mais ils n'entendent plus chanter

Leur père avec sa maladresse,

Parti, sans leur laisser d'adresse.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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31 mars 2014

Rêve de chenille

Rêve de chenille

(section des poèmes nouveaux)

 

La petite chenille promène ses pattes

Tour à tour, une à une, pas à pas, rampant,

Sans cesse elle tortille son corps dans la boîte

Pour avancer plus loin ses anneaux ondulants.

Elle mange, elle croque les feuilles bien vertes

Qui font sa grande joie et la laissent alerte.

Mais bientôt, la prison éteint son insouciance

Et l'enferme à présent dans l'immobilité.

Elle est dans son cocon et mesure la chance

Qu'elle avait avant : sans responsabilité

Elle courait la vie, sans penser au carcan

Des droits et des devoirs qui sont siens maintenant.

Alors elle s'endort et se laisse écraser

Sous le poids du sommeil et puis de l'habitude,

Pendant que tout dehors continue d'exister.

Mais soudain, un sursaut, dans cet ennui si rude :

Elle devient effort incessant pour craquer

La verte chrysalide afin de s'envoler.

Elle est bien transformée, deux ailes ont poussé

Sur ce long corps étrange tout emmailloté.

Elle aura tant souffert pour pouvoir tout changer

Et sortir magnifique aux ailes colorées.

Si comme elle on pouvait un jour briser nos chaînes

Et sortir réveillée, libre, notre âme humaine !

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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29 mars 2014

Obsession 1

Obsession (1)

(section des poèmes anciens)

 

Tu es le soleil de ma vie

Tu envahis toutes mes nuits

Tu envahis toutes mes heures

Et avec toi je n'ai pas peur

Car ta puissance me rassure.

 

Tes cheveux noirs comme l'ébène

Savent toujours calmer ma peine.

Ils sont si beaux : doux et soyeux

Si vigoureux, forts et joyeux

A l'image de ton amour.

 

Même si tes yeux malicieux

Qui s'accordent avec tes cheveux

Me permettent de lire en toi,

Je ne sais plus, je ne sais pas

Attendre chaque nouveau jour.

 

Et quant à ton joli sourire

Il me fait fondre de plaisir

Je n'peux que tomber dans tes bras

Quand j'aperçois ce sourir' là,

Tu peux pourtant être si dur...

 

Il est le miroir du bonheur

Il anéantit mes rancœurs

Il fait oublier les malheurs

Et il détruit aussi ma peur

Il apaise encor mes souffrances.

 

Ton sourire me fait frémir,

Met de la joie dans mon av'nir ;

Il m'envoûte complètement

Et je m'abandonne au charmant

Prince qui m'intrigue sans cesse.

 

Tu es fait de contradiction.

 

Je t'aime et tu le sais déjà.

Oui, j'ai imaginé cent fois

Des heur's et des heures durant

Que tu serais MON princ' charmant

Qui me couvrirait de caresses.

 

La tendresse est ton grand domaine,

La liberté ton grand combat.

Je pourrais soulager ta peine

En combattant tout près de toi.

 

Je m'ennuie quand tu n'es pas là.

J'ai peur que tu ne saches pas

Jusqu'à quel point mon amour va.

Mais je t'en prie, ne m'en veux pas.

 

Tu es un prince mystérieux.

Je me prends seul'ment à rêver

Qu'avec moi tu serais heureux

Si... s'il t'arrivait de m'aimer.

 

© 1993, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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