Pensée du soir
Comme le temps peut parfois paraître long avant la prochaine pause, quand son besoin se fait cruellement sentir, et qu'au lieu de percevoir le peu de chemin qui reste jusqu'à elle, on ne voit que les obstacles placés sur ce chemin et qu'il nous faudra franchir! Si seulement il existait un bouton pour pouvoir tout mettre en pause dans sa vie quand on le souhaite, ou changer de personnage et de vie comme on peut changer de chaîne de télé!
© 2014, Opaline.
Pensée du jour
Interrogation récurrente
De quoi l'Homme est-il vraiment capable, quand on sait qu'il n'utilise qu'une infime partie de son cerveau? Que pourrait-il encore découvrir en soi de sensations, de perceptions, de pouvoirs ou de sentiments? Recèle-t-il des trésors énergétiques, et de bonté, ou bien autant de bassesse, d'abjection et d'égoïsme que la Terre n'en portât jamais? Et se pourrait-il qu'avec ces capacités inexplorées, il fût apte à apaiser tous les conflits existants, n'importe où sur notre planète? Doit-on donc l'inciter à trouver l'accès aux fonctions les plus enfouies dans sa boîte crânienne, ou doit-on au contraire espérer que personne, jamais, n'y parvienne, pour le bien de tous?
© 2014, Opaline.
La Mélodie du bonheur
Pensée du soir
Pensée du jour
Pensées du soir
Et si on recommençait tout depuis le début, serait-on différent? Et si on parvenait à changer de vie en cours de route, resterait-on le même? Changerait-on de personnalité, si le trou noir de l'amnésie venait nous suprendre au coin d'une rue, pour nous coller à la peau jusqu'à la fin de notre vie?
© 2014, Opaline.
Pensée du soir
Le Crépuscule
J'aime par-dessus tout les lueurs du crépuscule. Quand on rentre chez soi, éreinté, harassé, et que l'on aperçoit ces couleurs dégradées, on ne peut qu'admirer la beauté irisée de ces couches de ciel qui surplombent la terre. Tous ces beaux éclairages ont des reflets d'or mariés au bleu profond, et nous font ressentir la communion ultime de l'homme et l'univers. C'est le moment du risque où tout peut arriver, tout ce qu'on trouve bon, et ce qui est mauvais, la mauvaise rencontre qu'il aurait mieux valu éviter à tout prix, ou la déclaration qu'on a tant attendue. Pour un peu l'on pourrait voir apparaître un elfe. On lui demanderait sans une hésitation d'intégrer avec lui la partition du ciel. Se fondre dans l'orange et puis glisser au jaune, enfin passer du vert de l'espoir du toujours, au bleu qui envahit notre ciel infini. Alors s'envoleraient tous nos maux d'ici-bas au profit d'une paix si longtemps recherchée.
© 2014, Opaline.