Pensée du soir
J'ai besoin d'un cocon et d'un coussin douillet, pour cesser de penser et guérir mes blessures.
© 2017, Opaline.
J'ai besoin d'un cocon et d'un coussin douillet, pour cesser de penser et guérir mes blessures.
© 2017, Opaline.
Bouffée d'air en attente
Esprit ébullition
Sous le fardeau du crâne
On espère en tension
Intensive et latente
Nouvelle et courtisane
© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
"Les choses ne sont jamais fatales sans doute, mais précisément parce qu'elles ne le sont pas, elles ne se libèrent jamais du passé qui les fait mûrir, des regards et des mots qui les font surgir. Elles naissent à chaque instant de l'instant qui les précède. (...) J'ai toujours pensé qu'en un sens tout était joué au premier regard."
© Jean D'Ormesson, Un Amour pour rien, Julliard, 1960.
Mes pensées, ce soir, vont refaire un tour à Paris, à travers mes yeux embués...
© 2017, Opaline.
En réalité, Sybille n'a pas prévu de le voir en ce jour particulier. Seulement voilà, c'est un jour particulier et Benjamin le sait. Il attend Sybille devant chez elle, un peu gauche. Quand elle arrive, il lui tend son cadeau et lui fait remarquer qu'elle n'a pas l'air d'humeur. Elle le remercie et lui confirme qu'elle se sent triste. Il lui répond avec une remarque graveleuse qui se veut humoristique, Sybille hausse les épaules. Ils entrent dans l'appartement.
Sybille était plutôt heureuse avant de le voir, mais lorsqu'ils pénètrent chez elle, la tension monte très vite de plusieurs crans. Elle prépare le dîner dans la cuisine, et très vite Benjamin le rejoint et commence à vouloir faire dériver les choses. Sybille tente de respirer mais Benjamin insiste. Elle explose et lui jette à la face toutes les vérités qui lui viennent à l'esprit : elle n'est qu'un objet sexuel, il n'a aucun respect pour elle, c'est son anniversaire à elle et il n'est venu que pour lui faire sa fête et se faire plaisir à lui, elle en a marre et plus que marre. Elle lui ouvre la porte et lui demande de la franchir. Il part. Elle pleure et regarde son téléphone.
à suivre...
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Vivre en avant
(section des poèmes nouveaux)
Je veux vivre en avant
Aller en progressant
Du haut de la montagne
M'élancer dans la pente
Me jeter dans le vide
Sans peur et bien lucide
Sans craindre la descente
Plutôt qu'aller au bagne
Stagner en permanence
Rester toujours sur place
Avec un paysage
Panoramique unique
Visible en héritage
Comme un point stratégique.
Il faut vivre en avant
Pour se sentir vivant
Laisser glisser le vent
Sur ses deux joues d'enfant.
© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Bourrasque de sensations
Itinéraire à grande vitesse
Suite de courbes et de caresses
Et froid fugace en caution
© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Si ton foyer est un endroit dans lequel tu te sens dévalorisé, si quand tu rentres chez toi, c'est pour mener un autre combat sans jamais pouvoir te reposer, si ce n'est pas un lieu où tu trouves paix, réconfort et sérénité, à quoi donc pourrait bien te servir ce foyer ?
Si tu es un parent, quel exemple donnes-tu à tes enfants en y restant ? Et si tu es un enfant, sache que tu pourras faire un choix différent, quand tu seras plus grand.
© 2017, Opaline.
Femme sur le retour
(section des poèmes nouveaux)
Femme au sein qui pendouille
Dis que tu as la trouille
De voir changer ta vie...
Tous ces regards qui grouillent
Tel le bruit des grenouilles
Dans ton esprit perdu !
Ton remords te chatouille
Et ta bouche bafouille
Pendant que tu as froid.
Qui pourrait donc t'aimer
Dans ton corps abîmé
Devenu faible et flasque ?
Tu voudrais mériter
Juste un droit d'exister
En reflet dans ses yeux.
Tu ne vois pas comment
N'importe quel amant
Pourrait vouloir de toi.
Femme au sein qui pendouille
Faut que tu te débrouilles
Pour changer ton regard.
En nouvelle attitude
Fais-toi des certitudes
Sur ta valeur réelle,
Ou bien dis-toi lucide
En renonçant placide
A ton bonheur possible.
© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Lune perchée
(section des poèmes nouveaux)
Une lune ce matin
S'est posée sur un sapin
Au centre d'un ciel si clair...
Une lumière éphémère
M'a fait sentir de passage
En plein milieu d'un mirage.
Une lune en pleine nuit
S'est piquée et puis enfuie
Sur un sapin bleu marine.
Dans ce décor en sourdine
J'ai perçu tous les secrets
D'une brise émerveillée.
La lune du lendemain
Souriait comme un gamin
Quand j'ai ouvert la fenêtre.
Je me suis dit que peut-être
C'était quelque magicienne
Qui voulait qu'on la retienne.
© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.