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Opaline, une plume et un piano...

Opaline, une plume et un piano...
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15 mars 2017

Spectacle (2)

 

Si tu peux venir me voir

Passe un jour à l'improviste

En n'apportant rien que toi

C'est une joie un espoir

Tout un partage altruiste

Avec alliance de voix

Cliché brillant dans le noir

Les paillettes de l'artiste

Etincellent de l'émoi

 

© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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14 mars 2017

Méandres administratifs

Méandres administratifs

(section des poèmes nouveaux)

 

Méandres administratifs

Et l'on s'échoue sur les récifs...

Oh ! Combien l'on se sent chétif

Alors qu'il faut rester actif

Tout bien affûter son canif

Ne pas chavirer son esquif

Et ne pas chercher le fautif

L'incompétent surproductif

Qui peut devenir agressif,

Mais se montrer incitatif

Déterminé et incisif,

Un tant soit peu compréhensif.

Il n'y a rien de bien jouissif

A voir quelqu'un qui, sans motif,

Tout d'un coup vous devient nocif

En chiquenaudant les tarifs.

Drôle principe sélectif

Qui fait de gens végétatifs

Des décideurs prohibitifs

Lecture sédatif shérif !

Et ne restez pas trop pensif...

 

© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

13 mars 2017

Visage

 

 

Venu du fond des âges

Il s'affiche en lumière

Sur la toile de nuit

Alors je m'encourage

Gageure de prière

Et soudain il s'enfuit

 

©  2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

12 mars 2017

Capital

  Comment peut-on faire pour mettre en avant les valeurs humaines dans une éducation, quand on vit dans un pays capitaliste, où finalement l'argent passe devant toutes les autres valeurs dans bien des situations ?

  Pourquoi mesure-t-on la richesse d'un homme au montant de son compte en banque plutôt qu'à ses qualités, qui lui font une richesse si pauvre et si peu puissante ?

 

© 2017, Opaline.

11 mars 2017

Code Blookup

Bonsoir,

  Je signale juste la réception d'un nouveau code de réduction de 20% valable jusqu'au 14 mars 2017 sur l'ensemble du site Blookup, pour les versions papier.

  Pour ceux qui sont intéressés, vous pouvez d'une part retrouver mes publications dans la catégorie Blookup Editions, en haut à droite, d'autre part me contacter par mail, ou me laisser le vôtre, car la fonction contacter l'auteur n'est pas très performante.

  Belle nuit à tous !

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11 mars 2017

Le Puits à six seaux

Bonsoir,

un petit texte inspiré d'une photo de chez Kri, que vous pouvez retrouver dans ma colonne de droite chez les photographes. Allez faire un tour chez elle, vous y verrez de drôles de choses souvent, des tendres aussi, et des sympathiques toujours. Il y a quelques temps, voici la photo qu'elle avait publiée et qu'elle m'a autorisée (merci beaucoup) à faire figurer dans mon message :

 

Obernaipuits1 - Copie

Et à présent, mon texte :

Le Puits à six seaux

 

Caresse de soleil sur un puits à six seaux

C'est traverser le temps pour émettre six souhaits

Qui dansent dans le vent en jaillissant des pots

Dans un éclat vermeil sur le miel un reflet

 

Odeurs de bois verni cerclé de fer forgé

Mêlées d'humidité et de pierres anciennes

De princesses sorcières et de douces fées

Sources de vie de rêves la calme fontaine

 

Rotonde merveilleuse dont les personnages

Surveillent immobiles les gens de passage

Si jamais ils s'arrêtent sous quelques ambages

Ils pourront recevoir la prédiction mirage

 

Attention voyageur il y a la gargouille

Une poulie qui tourne alors deux seaux s'éloignent

L'un puise une eau si claire que tes yeux y mouillent

Quand l'autre perche haut la précisuse qui soigne

 

Attention voyageur tu as rêvé je crois

Il n'y a dans ces seaux que quelques jolies fleurs

Et sous ces murs de pierre sculptée que tu vois

C'est le jardin des elfes l'abri à bonheur

 

© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

10 mars 2017

Le Perruque à la porte-fenêtre

La Perruque à la porte-fenêtre

(section des poèmes nouveaux)

 

Auprès de la fenêtre, il y a une chaise,

Postée là, permanente, et qui a l'air d'attendre.

Elle accueille la dame, ne vous en déplaise,

Qui voudrait voir venir au loin son cher et tendre.

Une perruque aussi, posée sur le dossier

Patiente avec la femme, qui chaque jour brode,

Le regard toujours clair, ses sentiments premiers

D'il y a si longtemps, qui jamais ne s'érodent.

La dame est apprêtée, parfumée, chaque fois,

Sous sa propre perruque, et depuis des années,

Elle reste fidèle à son antique choix

Refuse de trahir la parole donnée.

Tout comme au premier jour, le cœur prêt à vibrer,

Sa vision optimiste ne peut s'émousser

Et même après sa mort personne n'a touché

La chaise disposée qui n'est jamais lassée.

Si vous vous approchez de la belle demeure

Laissée à l'abandon pour attendre l'absent

Vous apercevrez bien, comme un porte-bonheur,

La perruque et la chaise au velours rouge sang.

 

© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

9 mars 2017

Le feuilleton (la suite)

  Nina reçoit la deuxième réponse de Sybille. "Non, c'est gentil, Alexandre. On passera la voir demain matin." Mais la fête ne dure tout de même pas longtemps. Nina tente de masquer son inquiétude, qui n'échappe pourtant pas à Alexandre, et le gagne peu à peu tant il s'interroge sur le caractère étrnage de Sybille.

  Le lendemain, c'est Sybille qui appelle la première, présente ses excuses et prétexte une sortie en ville avec Benjamin. Tout va bien. Nina comprend.

  Sybille, elle, a bien appelé Benjamin, mais ils se sont disputés. Il est reparti. Elle lutte maintenant contre l'ombre immense qui a envahi son appartement. Les volets sont fermés, elle reste murée chez elle toute la journée, jusqu'à ce qu'elle se souvienne : sa mère va passer dîner. Il faut qu'elle se bouge.

  Elle ouvre tout à dix-juit heures, se jette dans la douche à la hâte, se lave, se sèche, s'habille et se précipite dans la cuisine. Elle ouvre le frigo pour voir ce qu'elle va pouvoir lui mijoter.

  On sonne...

  

 

 

 

à suivre...

 

© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

8 mars 2017

Panique

Panique

(section des poèmes nouveaux)

 

Chercher l'échappatoire

C'est par où, la sortie ?

Comme un si grand trou noir

Calfeutrant les envies...

C'est pour les maintenir

Confinées sans issue

Calmement dérobées

Chichement à la vue ;

Cavalcade du cœur,

Comment le contourner

Confiant et serein,

Ce sentiment de peur

Courant d'air qui t'étreint ?

 

© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

7 mars 2017

Pensée

   Si quand tu passes, je suis là, mais que tu ne le sais pas et repars anonyme...?

 

© 2017, Opaline.

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