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Opaline, une plume et un piano...

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16 février 2017

Le feuilleton (la suite)

  Sybille s'assoit, regarde un peu les gens sur la plage, ses amoureux d'amis dans la mer, puis elle s'allonge et ferme les yeux. La caresse du soleil sur sa peau la porte dans un univers de beauté, de calme, et de certitude confiante. Elle est apaisée, profondément. Elle souhaiterait que cette journée ne finisse jamais. C'est ça, le goût du bonheur.

  Soudain, une volée de sable atterrit sur son dos. Elle se redresse et se retourne vivement, mais n'a que le temps d'apercevoir deux gamins, qui s'éloignent en courant. Ils projettent du sable sans même s'en rendre compte à chacun de leurs pas. Dans le même temps, Nina et Alexandre sont sortis de l'eau et reviennent de leur baignade. Ils sourient. Il va falloir rentrer.

  

 

 

 

à suivre...

 

© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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15 février 2017

Sonnade au chocolat

Sonnade au chocolat

 

Le jeune enfant, tu vois, que la vie éclabousse

Sur les précieux conseils et la tendre facture

D'une aïeule vermeille au courant des coups durs

Prend un bon chocolat à mousse épaisse et douce.

 

Et la vieille personne que le monde repousse

Ne supportant pas bien toute sa flétrissure

Reste calmement triste et pour chasser l'usure

Prend un bon chocolat à mousse épaisse et douce.

 

Le skieur rafraîchi parvient au bas des pistes

Puis prenant place au chaud dans un café d'artistes

Prend un bon chocolat à mousse épaisse et douce.

 

Des patineurs, sportifs et promeneurs d'hiver,

Chacun d'entre eux souvent dans le gel d'univers

Prend un bon chocolat à mousse épaisse et douce.

 

(Envoi)

Ami, si toi aussi tu rencontres le froid

Dans ton cœur, dans ta tête ou au bout de tes doigts,

Prends un bon chocolat à mousse épaisse et douce !

 

© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

14 février 2017

La Foudre de tes yeux

La Foudre de tes yeux

(section des poèmes nouveaux)

 

La foudre a frappé ma rétine

Dès qu'elle est sortie de tes yeux

C'est la charge d'adrénaline

Qui a neutralisé les deux.

Incapables de percevoir

Une autre image que la tienne

Ils errent seuls de page en page

Espérant te redécouvrir

Au coin d'un vers, au coin d'un mot,

Dans un poème ou dans un rêve,

Une chanson, un souvenir,

En cherchant comme dans le noir ;

Mais ils ne risquent de trouver

Que quelques traces d'amour fou

Dans tous mes gestes injectées

Ils en connaissent déjà tout.

Ravie d'avoir connu l'orage

Je promène ma plume émue

Sur les grandes passions du sage

Qui ont laissé mon cœur à nu.

 

© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

Belle Saint-Valentin à toutes et à tous !

13 février 2017

Le Baiser

 

La marque de l'addiction

Est fort chargée d'émotions :

 

Bonbon de bonheur sacré

Apaisant toutes les craintes,

Il se glisse entre les lèvres,

Sucre de chute de fièvre,

En neutralisant les feintes,

Ressource et force nacrée.

 

© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

12 février 2017

La Jeune fille et les loups

La Jeune fille et les loups

(section des poème nouveaux)

 

Partie dans la forêt

Au petit matin frais

La jeune fille monte

Dans sa robe de conte

Entre les sapins verts

Plantés dans la colline.

Sa blondeur illumine

Et sa douceur inonde

Les plantes et les ondes

Qui descendent les pentes

Qu'il pleuve ou bien qu'il vente

En sautant sur les pierres.

Soudain dans la clairière

Une meute de loups

Crocs acérés, poil doux,

Entoure la princesse,

Marche mais ne la blesse,

Puis sort de la lumière.

La jolie jeune fille

Au parfum de vanille

Et regard de tendresse

D'une simple caresse

Projetée de ses yeux

A éloigné le feu.

 

© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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11 février 2017

Evasion marine

Evasion marine

(section des poèmes nouveaux)

 

Dans la mer avec les dauphins

Je souhaiterais vivre ma vie

Me laisser guider dans les eaux

Apprendre à gérer leur écho

Je nagerais en liberté

Suivant la guise du troupeau

Ils me reconnaîtraient au souffle

Contre ma main de leur museau

Nul besoin d'une autre adoption

Les mains crochetées sur leur dos

J'irais plus vite qu'un oiseau

A l'endroit du bonheur sans fin

 

© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

10 février 2017

Tension

 

Tutoyant les sommets et les vallées,

Elle se joue de toutes nos envies

Noyant dans l'imprévu nos arrêts.

Si vous pensez la maîtriser, c'est faux.

Il nous faudra vraiment nous reposer

Ou bien c'est elle, sans nul préavis,

Niant nos facultés, qui va gagner.

 

© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

9 février 2017

Le feuilleton (la suite)

  Quand Nina se réveuille, elle propose d'aller enfin se baigner, s'immerger dans la marée haute. Galant, Alexandre reste sur la plage pour garder les affaires, il se baignera plus tard. Les filles courent dans les vagues et s'éclaboussent, puis elles se jettent à l'assaut du large, du petit large, mais du large tout de même. Assis sur le sable, Alexandre, décontracté d'abord, les regarde amusé. Mais dès qu'elles s'éloignent, il paraît quelque peu inquiet, la main en visière, il se redresse.

  Les filles se rapprochent enfin de la côte, Alexandre se détend et Sybille sort de l'eau pour le remplacer à la surveillance des quelques objets que les jeunes gens n'avaient pas laissés dans la voiture. Sybille prend sa serviette et commence à se sécher, elle est dans le soleil et Alexandre qui n'a toujours pas bougé, apprécie la silhouette fine et frêle comme en ombre chinoise. Sybille lui dit : "C'est bon, je sors, tu peux y aller. Elle est bonne." Alexandre la remercie, se lève et va rejoindre Nina dans l'eau.

  

 

 

 

à suivre...

 

© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

8 février 2017

Par la fenêtre

Par la fenêtre

(section des poèmes nouveaux)

 

Dans le matin qui se lève,

La brume envahit le décor ;

Des tons de gris, des tons de blanc, trêve,

Paysage hivernal sans corps.

Les silhouettes squelettiques

De quelques vieux feuillus, dehors,

Dressent noirs, fantômatiques,

Des branches tordues, les retors !

On ne voit plus les maisons

Dans cet univers cotonneux

Il n'y a plus d'horizon

On pourrait le toucher des yeux.

 

© 2017, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

7 février 2017

Pensée engluée

  Dans les palaces somptueux, j'aimerais que soit ma carcasse, mais aujourd'hui tout mon esprit est calfeutré dans du coton. L'air me parvient à peine. Je verrai demain le soleil.

 

2017, Opaline.

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