Combien de temps reste-t-il donc à la planète, et à l'humanité ?

© 2015, Opaline.

   Quand la fatigue te submerge de sa torpeur enivrante, laisse sa brume t'envelopper l'esprit comme un coussin tout doux sur lequel poser ta peine et ton corps alourdi.

© 2015, Opaline.

   Prends garde à conserver ta souplesse pour que, quand le vent souffle, il te permette de plier, mais ne te fasse pas rompre.

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   Comme il est dur, lorsqu'on est enfant, de devoir mener des combats comme les grands, et comme il est dur, lorsqu'on est adulte, d'entraîner en même temps que d'accompagner un enfant dans ce genre de combat !  

   On se sait la source de son angoisse, on voit son mal-être s'insinuer par ses yeux, et l'on ne peut pourtant pas faire machine arrière.

© 2015, Opaline.

   A l'idée des années qui sont déjà passées, à l'idée de ces choses partout accumulées, à l'idée des combats qui restent à mener, je me demande parfois, si je serai à la hauteur, et si à la sortie, on me verra vainqueur...

   Je préfère balayer au loin cette pensée, et voir au jour le jour comme j'avancerai.

© 2015, Opaline.

   Et si la seule chose en laquelle croire était tout simplement l'humain, et son destin ?

© 2015, Opaline.

Voici le mois d'août

Qui cette année coûte

Autant de déroute

Qu'une pleine année !

© 2015, Opaline.

   Pense bien, pense fort, pense clair ; pense toujours, ne t'arrête jamais de penser ce que tu veux, car c'est ce qui te construit et c'est ta seule véritable et intégrale liberté !

© 2015, Opaline.

   Et si je m'envole, tout là-haut dans le ciel, viendras-tu me chercher ?

© 2015, Opaline.

   Comme il est dur de mener plusieurs combats simultanément ! Comme le découragement se fait vite sa petite place au chaud dans votre esprit ! Mais il ne doit pas gagner, jamais. Il faut continuer de marcher, doucement, à son rythme, et écouter en soi la petite musique qui porte vers l'avant, celle qui deviendra, pour les combats importants, la musique de la victoire.

 © 2015, Opaline.