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Opaline, une plume et un piano...
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poeme
3 mars 2015

Le Mosaïste

Le Mosaïste

(section des poèmes nouveaux)



Minutieusement il sélectionne

Chaque petit caillou

Il scrute sa couleur

Se délecte de sa forme

Puis le place bout à bout

Avec son petit voisin.

Petit à petit

Apparaissent sous ses mains

Les ailes bleutées d'un oiseau

Les mèches d'une chevelure

Le luxe d'une pièce d'or.

Les monuments ornés par ses soins

Voient défiler des hordes

De touristes ignorants.

Personne ne connaît jamais

Le nom des petits doigts de fée

Qui ont créé ou restauré

Les merveilles artistiques

Que le monde entier vient visiter.

Pourtant, il n'est pas satisfait

Tant qu'il n'a pas révélé

Et vu naître sous ses yeux

Tous les reflets

Merveilleux

De l'image qu'il façonne.

Il sublime les couleurs

D'un léger coup de fixateur

Et livre à la postérité

L’œuvre de pierres colorées.

 

© 2015 Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

 

 

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2 mars 2015

Le Sonnet du mal luné

Le Sonnet du mal luné

(section des poèmes nouveaux)

 

Il se lève du mauvais pied

Il râle dès la matinée

Montre son esprit obstiné

Dès le début, pas de pitié !

 

Une volonté d'amitié

Sera bien vite exterminée

Et ce, vous l'aurez deviné,

Dans un langage peu châtié.

 

A longueur de journée, toujours

Il vous rabroue et sans humour

Il maudit le soleil odieux.

 

La pluie l'ennuie, le vent l'énerve,

On voudrait réduire sa verve

Mais la lune ne fait pas mieux.

 

© 2015 Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

 

1 mars 2015

Rideau

 

Respect ou révélation

Intimité ou illumination

Discrétion ou découvrement

Elégance

Abri

Une démarcation, assurément.

 

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

 

28 février 2015

Fondant

 

Filigrane gustatif

On garde en permanence

Niché

Dans les plus profonds

Abysses

Neuronaux

Ta douceur réconfortante.

 

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

 

25 février 2015

Fuir

 

Face à l'horreur et à la barbarie

Une solution s'impose à la folie

Imaginez la violence et la souffrance

Repartir à zéro est notre chance.

 

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

CopyrightFrance.com

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23 février 2015

Défi

 

 

Dans l'adversité

Ecoute ta volonté

Fonce malgré l'obscurité

Initie le mouvement vers la nuée!

 

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

22 février 2015

La Tarte aux pommes

La Tarte aux pommes

(section des poèmes nouveaux)

 

L'odeur envahit la maison

Comme une vague de bonheur

Le sucre donne le frisson

On perçoit la pomme et le beurre

L'eau vient à la bouche

En un instant

Et c'est toute l'enfance

Qui submerge

L'adulte que tu es

Sur la berge

Tu revois la famille

Attablée

Ecoute tous ces trilles

Rires joyeux

Les bons desserts partagés

Resteront pour toujours gravés

Dans les recoins de ta mémoire

Pour leur chaleur sucrée.

 

© 2015 Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

 

21 février 2015

Tu es la perle de mon cœur

Tu es la perle de mon cœur

(section des poèmes nouveaux)

 

Elle s'est formée doucement

Nacrée, dorée, jour après jour

Dans un écrin comme un diamant

Forgée dans mon sang pour toujours.

Source de douce inquiétude

Et de bonheur interminable

De fierté, de sollicitude

Tu es mon tout inséparable.

Sang de mon sang chair de ma chair

Temps sur mon temps mon univers

Tends sur mon temps mon appel d'air

Et puis descends sur moi, ta mère.

 

© 2015 Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

 

17 février 2015

Amour

Amour

(section des poèmes anciens)

 

Amour tu dois semer le doute

Partout où tu vas sur ta route

Puisque si tu es découvert

Tu descends tout droit en enfer

Tu plonges dans les eaux du Styx

Et tu t'effaces peu à peu.

 

Amour tu dois rester secret

Tu dois sans arrêt te cacher

Pour ne pas risquer de mourir.

 

On doit juste pouvoir te lire

Sur une bouche ou un sourire

Au fond des yeux, au coin des lèvres

Sur des mots prononcés, un rêve

Des mots prononcés au hasard,

Laissés échapper dans le noir

Sous le soleil ou dans le soir

Au profit de l'intimité.

 

Amour tu n'es que paradoxe.

Si tu ne peux pas te montrer

On doit pourtant te deviner,

Sans autant pouvoir être sûr

Que tu es vraiment le plus pur

Le plus profond, le plus réel,

Véritable et non pas virtuel,

Douter de ta réalité

Pour continuer à aimer

Pour assurer ton avenir

Amour, tu nous fais bien souffrir.

 

Tu parl' en langage codé,

C'est ainsi ta spécialité.

Un geste un signe ou une image

Gravée dans un esprit bien sage

Sont alors autant de messages

Qu'ils peuvent être de mirages.

Il faut pourtant garder courage

Et savoir contenir sa rage.

L'amour nous élève aux nuages

Et nous ferait écrir' des pages

S'il nous laissait un peu de temps

Entre les doutes et les chants

Les beaux rêves et les questions

Quand il déchaîne les passions.

 

Saisis-tu bien où est ta chance

Quand c'est toi qui mènes la danse

Des hommes et de leurs souffrances ?

 

Amour tu rim' avec confiance

Mais la confiance existe-t-elle,

La confiance est-elle réelle

Si nous devons douter sans cesse

De l'aimé et de sa tendresse ?

Tu t'amplifies s'il y a absence,

Cela nous fait prendre conscience

Qu'en nous existe une carence

C'est une grande confidence

Ou plutôt non c'est la sentence

Le pesant verdict de la chance

Du sort ou de Dame Fortune

Qui peut lire grâce à la lune

Quelle maladie nous atteint.

C'est une carence de l'autre

La moitié qui colle à la nôtre

Et donc la recherche de soi.

S'il veut qu'on ne la trouve pas

Il veut qu'on ne se trouve pas.

Que peut-on faire contre ça,

Douleur aussi dur' que les lances

Qui, s'abattant sur les poitrines

Des Troyens et des Achéens

Finirent, volonté divine,

Par massacrer vraiment les uns,

Cela pour les beaux yeux d'Hélène ?

L'amour fait fair' de drôl's de choses,

Amour, tu en étais la cause.

Oui, vu tout ce que tu as fait

Déjà depuis l'Antiquité,

Tu as raison de te cacher

Car bien des hommes t'en voudraient

Quoique d'autres puissent trouver

Que tout cela n'est pas bien grave

Car tu peux donner à la vie

Un sens tout à fait défini :

La quête de ta vérité

Surtout de ta sincérité.

Mais cette quête est inutile

Car tu es tellement fragile...

Si jamais tu es démasqué,

C'est bien fini, tu disparais.

 

La solitude est ton domaine

L'incertitude ton avoir

Ta recherche est tout à fait vaine

Tu viendras selon ton vouloir

S'il te prenait l'envie jamais

De désirer te défouler.

Si l'on t'attend tu te détournes

Si l'on s'en fout tu nous surprends,

Et bien malgré nous tu séjournes

En nos esprits si impuissants.

Tu es la torture de l'homme

Tu es son bourreau attitré.

Tu as fait couler beaucoup d'encre

Depuis de bien longues années.

Je n'ai jamais pu t'éloigner

Je n'ai jamais pu t'oublier

Je l'ai pourtant tant espéré !

 

© 1993, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

 

13 février 2015

Poème sans titre

(section des poèmes nouveaux)

 

L'aigle trône au-dessus de la porte

Il garde le passage

Fièrement

Venu du fond de nos années mortes

Il traverse les âges

Noblement

Armoiries de famille qui n'existe plus

Il garde l’œil sur les passants

Ceux d'aujourd'hui et ceux d'avant

Orphelines familles sans plus d'armoiries

L'immobile voyageur du temps

Garde au fond de son œil

La mémoire des gens

Qui ont franchi le seuil

Ne vous y trompez pas

S'il faut venger quelqu'un

C'est lui qui le fera

Engravé dans la pierre

Il guette infiniment



© 2015 Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

 

 

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