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Opaline, une plume et un piano...
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poeme
11 juillet 2014

Douce nuit

 

Bonsoir, bonsoir, rien n'est réparé, mais j'ai peur de prendre trop de retard, alors je publie deux textes, celui d'aujourd'hui et celui du jour de ce satané orage...

 

Douce nuit

(section des poèmes nouveaux)

 

Dans cette chaude nuit d'été,

Deux corps se sont allongés.

L'un caresse l'autre, et jamais

Il n'a connu pareil bien-être.

La main s'attarde en hésitant

Sur une cuisse en descendant,

Puis remonte fébrilement

Sur tous les nerfs à fleur de peau.

Dans le noir, tous les corps sont beaux.

 

Ils savourent l'instant présent,

Ils découvrent un firmament

De détente en s'abandonnant

Chacun dans les bras de son maître.

Ce n'est que calme et réconfort,

Une excitation sans remord,

Une tendresse à saveur d'or,

Impression de sécurité

Que rien ne pourrait entamer.

 

Il se pourrait pourtant peut-être,

Qu'un détail fasse disparaître

Cette sensation adorée.

Mais ils ne veulent y penser

Tant que la nuit est leur alliée.

 

Laisse-moi dormir près de toi,

Pour que je me retrouve, moi.

Il pleut si fort sur ma mémoire

Que dans la chaleur de ce soir,

J'aimerais ranimer l'espoir.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

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7 juillet 2014

Nectar

 

Ne soyons pas

Exigeants

Comme les dieux

Taraudés par le luxe

Arrêtons-nous sur la beauté de la vie

Respectons-la.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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5 juillet 2014

Bague

 

Bout de métal

Adoré

Gageure sur le temps

Unique conjonction

Elastique fragile.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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1 juillet 2014

La Partie de puzzle

La Partie de puzzle

(section des poèmes nouveaux)

 

C'est aujourd'hui, c'est décidé,

Le soleil a envie de jouer.

Il a disposé ses pièces

Un peu partout dans le ciel.

Le vent, tout doucement,

L'aide à les rassembler.

Le soleil voit son œuvre bientôt terminée.

Il bat des mains, laisse exploser sa joie,

Mais le vent, tout à coup vexé

De le voir gagner,

D'un souffle, envoie tout bouler.

Il redessine le paysage.

Le soleil en colère

Lui jette un regard furibard

Et croise ses rayons

En lui disant :

"Puisque c'est ça,

Débrouille-toi.

Et quand tu auras fini,

Tu les rangeras

Ou tu auras affaire à moi !"

Mais voilà que l'homme s'en mêle :

Trois avions passent au milieu

Et redistribuent encore les pièces de ce jeu.

Cette fois le vent se fâche

Contre le soleil et contre l'homme :

"Puisque c'est comme ça,

Toi, tes pièces, tu ne les retrouveras pas.

Je vais les rassembler contre celui qui s'est permis

De venir chambouler mon puzzle,

Et, ce faisant, devint mon ennemi."

Alors le vent s'enfla

Tournant autour des gros nuages

Pour mieux rassembler le troupeau.

Du joli puzzle du soleil

Il accumula toutes les pièces,

Les serra, les tassa si fort

Les unes contre les autres,

Que sur Terre on eût dit

Qu'il faisait déjà nuit.

Et avec une petite étincelle

Il alluma l'orage

Qui libéra tous les nuages

Déclenchant sur Terre, le déluge.

 

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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29 juin 2014

Rachel

Robe légère et sage

Ancienne voix

Charme mélancolique

Elégance angélique

Lumière isolée de l'amour

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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27 juin 2014

Dentelle

Le texte que je vous propose ce soir est la réponse au petit défi que m'a lancé Coco, il y a quelques temps déjà. Le thème de son concours est dentelles et parfums et elle voulait que j'essaie d'y prendre part. Alors cela a donné l'acrostiche que je vous livre:

 

Dans la fragrance de Jean-Paul

Entrons comme dans du satin.

Ne soyons ni coincées ni folles;

Tenant le flacon dans nos mains,

Echappons-nous un court instant,

Lissant ce beau corps féminin

Lutin dès le premier moment,

Enivrons-nous de son parfum!

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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25 juin 2014

D'un temps, l'autre

D'un temps, l'autre

(section des poèmes nouveaux)

 

Le gardien de la grotte

Est le gardien du temps.

Il referme les portes

Pour protéger du vent

Tous les trésors cachés

Au creux de l'endroit frais.

 

Le gardien de la grotte

Est le guetteur du camp.

Il protège la horde

Des ennemis voulant

Assaillir la demeure

Et vivre à l'intérieur.

 

©2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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24 juin 2014

Les Quatre murs de ma maison

Les Quatre murs de ma maison

(section des poèmes nouveaux)

 

Les quatre murs de ma maison

Sont mes remparts, sont mon cocon.

Les quatre murs de ma demeure

M'enveloppent de leur douceur.

Ils ont une noble épaisseur

Qui laisse à l'extérieur mes peurs.

Leur texture est une parure

Qui leur confère fière allure.

J'aime leur aspect solide

Qui me rend tout à fait placide.

Les quatre murs de ma demeure

M'enveloppent de leur douceur.

Les quatre murs de ma maison

Sont mes remparts contre les cons.

 

©2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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23 juin 2014

Partir

Par les chemins

A travers bois

Respirer la nature

Traverser la vie aux abois

Impulser le mouvement

Retrouver son essence.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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22 juin 2014

L'Adieu

L'Adieu

(section des poèmes nouveaux)

 

Sur la scène ce soir,

Les élèves s'appliquent.

Elles montent sur pointe,

Virevoltent et tournent.

La salle est dans le noir

Et les danseuses piquent

Du pied sur la complainte,

Assemblent et détournent.

Les danseuses sourient,

Le public apprécie.

La performance est belle

Et les yeux étincellent.

Partout des jambes volent

Et la musique met

Grâce aux accents créoles,

Dans les corps la gaieté.

 

En coulisse, elle observe

Et admire ses jeunes.

Elle, vieux professeur,

Elle les aime tant!

Elle les a guidés

Durant longues années,

Mais ce soir en réserve,

Se sentira bien seule,

Car le vieux professeur

Dès le rideau tombant

Partira en retraite

Comme le veut la loi.

Elle n'y est pas prête

Et ne le voulait pas.

 

Ses danseuses ce soir

Ont évolué pour elle

Sur le grand tapis noir

En tenue de flanelle.

Les anciennes sont là

Des roses plein les bras,

Le vieux professeur pleure

Et danse son bonheur

Tout en se demandant

Comment elle fera

Pour vivre après tout ça.

 

Le vieux professeur pleure

Et danse sa douleur

Tout en remerciant

Les danseurs venus là

Pour une ultime fois,

Un adieu à la danse,

Un cadeau de la chance.

 

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

 

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