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Opaline, une plume et un piano...

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15 mars 2014

Un Enfant

Un Enfant

(section des poèmes nouveaux)

 

 

Un enfant a le cœur sur la main,

Un enfant croit toujours à demain.

Il donnerait sa vie, s'il fallait,

Pour sauver tout ce qu'il peut aimer.

Il observe le monde en rêvant.

Il habite le monde en dansant.

Il court dans les étoiles du jour.

Il croit à la magie, à l'amour.

Il pleure des larmes de cristal

Dès qu'à lui comme à l'autre on fait mal.

Il aime avec passion comme il hait

Celui qui derrière lui défait

Détruit, démolit tout ce qu'il touche.

Il a des rires d'or en bouche,

Il dit la vérité sans ambages,

Il chante l'univers de sa vie.

Il est une bouée, un ami

Pour tous les malheureux d'ici-bas,

Qui de vivre en tristesse sont las.

Il est tendresse, il est gros bisou,

La caresse glissée dans le cou,

Qui rappelle qu'on est bien vivant,

Qu'il faut être sincère, il est temps !

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

CopyrightFrance.com

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14 mars 2014

Mary Poppins

Malgré la noirceur qui environne

Arrive la femme qui détonne

Repérant du ciel gris les lieux pour

Y déceler le manque d'amour.

 

Par la première brise portée,

Obligée de tenir son chapeau,

Parapluie ouvert au plus possible,

Prête à tout affronter, elle rit

Invariablement telle un oiseau,

Nourrice emplie de tant de gaieté

Sans qui l'ordre reste imperceptible.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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13 mars 2014

Le feuilleton (la suite)

    Gabriel en rentrant chez lui se servit un grand whisky. Il s'assit sur le canapé en commençant à imaginer le jeune homme qui était allé dire à Lydie qu'il voulait le voir pour raison personnelle. Il fit mentalement le tour de ses connaissances, mais le fait est qu'il ne connaissait absolument personne qu'on eût pu qualifier de "jeune homme". Le seul qui avait croisé sa route dans les dernières années, lui avait amené une série de sérieux ennuis, des séances d'interrogatoire à n'en plus finir et avait lui-même fini avec une balle entre les deux yeux. Gabriel prit une profonde respiration. Jamais il n'oublierait les photos que le policier lui avait montrées. Le blouson vert souillé de sang, la position du corps, l'expression du visage... tout le hantait. Décidément, cette visite du lendemain ne lui disait rien de bon.

    Il chercha comment chasser ses idées noires. Il alluma la télévision, où une speakrine et un animateur essayaient de faire deviner des mots improbables à des candidats au quotient intellectuel d'un protozoaire. Il changea de chaîne pour tomber sur une téléréalité à la mode, rien de passionnant non plus. Encore un zap, et il se trouva devant un documentaire animalier. D'un seul coup retentit la déflagration qui vint abattre le pauvre éléphant que des braconniers voulaient récupérer pour lui arracher ses défenses. Le bruit ramena Gabriel immédiatement à la photo du jeune homme. Il coupa la télé et préféra mettre en route la chaîne. Il déposa un compact disc sur la platine qui l'avala et commença à égrener dans la pièce les notes de Prokofiev.

 

    Gabriel se mit à la fenêtre en battant la mesure avec son verre à la main et son genou, et il observa quelques instants la ville dans le soir. Puis subitement, il décida qu'il ne se ferait pas à manger ce soir-là. Il prit le téléphone et commanda une pizza pour vingt heures.

 

(à suivre...)

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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12 mars 2014

Pulsion de joie

 Laisse entrer la joie dans ton esprit, quand tu ouvres, le matin, tes volets sur un monde ensoleillé. Laisse la fraîcheur te réveiller en te donnant son énergie. Laisse le bien-être et l'allégresse devenir les moteurs de ta journée. Danse dans ta voiture où que tu ailles, chante sans te préoccuper de tous ceux qui te regardent au stop ou au feu rouge. Tu deviens la musique du monde. Claque des doigts, frappe des mains, tape du talon. N'hésite pas, laisse monter en toi à plein la pulsion de joie, vas-y surtout, vis et souris!

© 2014, Opaline.

 

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11 mars 2014

Promenade dans le soir

Promenade dans le soir

(section des poèmes nouveaux)

 

Dans un ciel rose de printemps

Une mélodie s'élève.

Lui s'avance doucement

Bercé par le son et les pieds nus sur la grève.

Il l'aperçoit de dos, d'abord.

Le décolleté en V de sa robe dorée

Attire son regard si fort,

Qu'il se prend à la désirer.

Le charmant bouton de son chignon

Se penche au rythme de la musique.

Il se voudrait Endymion

Dont elle jouerait toutes les nuits en acoustique.

Il se déporte lentement

Il veut découvrir son visage.

Mais il verra dans un premier temps

Ses doigts qui volent sans ancrage.

Ils piquent caressent se plient et se tordent

Pour faire résonner partout dans le ciel pur

L'immense série alignée de cordes

Qui brillent dans les reflets d'une arabesque de bois dur.

Il se concentre alors sur l'expression

De la virtuose instrumentiste :

Elle transpire l'émotion

Il sent la concentration de l'artiste.

L'harmonie avec l'instrument est complète

Elle en joue comme elle ferait l'amour

Chaque note est une douce perlette

Qui s'envole et charme tout, autour.

Il ne détache plus son regard

Perd toute intention belliciste

Il voudrait qu'il soit toujours moins tard

Pour écouter à l'infini la jeune harpiste.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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10 mars 2014

Jour de soleil

Pour ce soir une petite partition pour les débutants. Elle est courte et ne nécessite pas de changement de position. J'ai inclus quelques doigtés pour aider à la réalisation. C'est une petite valse pleine d'allégresse.

Voici d'abord la démo pour vous faire une idée (courte évidemment) : Opaline_Jour_de_Soleil_demo

℗ 2014, Opaline. Tous droits réservés.

Ensuite le début de la partition :

Jour de soleil

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

CopyrightFrance.com

 

Et pour fêter mon passage des 1000 visiteurs, j'offre à mes abonné(e)s actuel(le)s le fichier son dans le format de leur choix, il leur suffit, si ça les intéresse, de me transmettre par mail le format sous lequel il préféreraient recevoir leur fichier.

Bien sûr je vous propose toujours d'acquérir si vous le désirez la partition au format pdf pour 3 euros :

Indiquez ici votre mail
Titre de l'oeuvre commandée

 

Ou le fichier mscz pour 5 euros :

Indiquez ici votre mail
Titre de l'oeuvre commandée

 

Et je propose également le fichier son pour 1 euro :

Fichier son
Indiquez votre mail
Titre de l'oeuvre

 Bonne soirée à tous!

 

9 mars 2014

La Maison d'Amérique

La Maison d'Amérique

(section des poèmes nouveaux)

 

Bien au chaud dans le lit on sent frémir les murs

Sous l'effet du grand vent qui veut nous réveiller

On ouvre les volets l'esprit plein d'aventure

On a du mal un peu à les tenir bloqués.

Le vent les pousse fort : à nous de résister !

C'est un petit combat qui s'engage au matin.

Le vent de son côté préférerait gagner

Mais l'homme décidé porte un autre dessein.

Le soleil qui se lève éclaire l'univers

Il caresse la joue rafraîchie par le vent

De l'homme qui regarde s'étaler les terres

Sous ses yeux, la nature et les arbres, l'auvent

Resplendissent dans l'air qui devient magnifique

Aux rayons de printemps volant dans le ciel bleu.

Et l'homme se sent bien et il trouve magique

La maison qu'il possède et qui le rend heureux.

Il respire, il s'étire, il est calme et serein,

Il n'a aucun besoin d'aller sous les Tropiques.

Cette maison puissante chasse tous ses chagrins.

C'est un porte-bonheur sa maison d'Amérique.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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8 mars 2014

Désir

Danse du regard,

Elan indomptable

Surgi du néant

Incommensurable :

Rejet du hasard.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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7 mars 2014

Changement

Cette belle idée

Hante mon esprit

Avec cet espoir

Nouveauté oblige

Grande nouveauté

Etre enfin une autre

Même étant pareille

Enlever ce masque

Nourrir tous mes rêves

Tatouant tous les vôtres.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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6 mars 2014

Le feuilleton (la suite)

    Lydie avait de quoi être heureuse, elle aimait les compliments de Gabriel. Même si elle aurait largement préféré qu'il lui dise qu'il la trouvait jolie, un compliment sur son café était toujours bon à prendre. Elle passa ainsi une agréable journée, travaillant avec zèle et professionnalisme. Perchée sur ses hauts talons, elle se tenait bien droite, plantée dans le sol, sûre d'elle. Elle répondait au téléphone avec amabilité et précision dans ses renseignements, elle était véritablement le petit rayon de soleil de l'entreprise.

 

       Il était presque dix-huit heures trente quand Gabriel sortit de son bureau. Il ferma la porte derrière lui, vérifiant qu'il n'avait rien oublié, ajusta son imperméable et gratifia Lydie d'un bonsoir amical.

"Bonsoir, monsieur Rochat. A demain !" répondit Lydie avec un large sourire.

      Gabriel avait presque passé la porte de sortie qu'il entendit Lydie le rappeler.

"Monsieur Rochat ! Monsieur Rochat !

- Oui, Lydie ?

- Un jeune homme a téléphoné pour vous. Vous étiez en rendez-vous. Il passera demain.

- Vous savez ce qu'il voulait ?

- Il a dit que c'était personnel...

- Bien. Merci, Lydie. A demain."

 

(à suivre...)

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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