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Opaline, une plume et un piano...

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20 juillet 2016

Soleil d'un soir d'été

 

Soleil d'un soir d'été

(section des poèmes nouveaux)

 

Le soleil vogue au loin sur un lit de nuages,

Emergeant doucement de son coffret ouaté,

Rouge sur la mer grise apportant les orages.

Cette céleste mer bouillonne dans le soir,

Virevolte et chavire puis rejoint l'éther,

Le soleil en dessous coupé par un rasoir.

Lors il finit tout seul, il descend rond et rouge,

Vainqueur de la tempête de gris moutonneux,

Et s'enfonce tout droit ; plus rien d'autre ne bouge.

 

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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19 juillet 2016

Pensée

   Cherche la perfection sans jamais t'arrêter, dans le respect humain, tu t'en approcheras et t'amélioreras, à coup sûr, dès demain. Apprends à tes enfants ces mêmes sentiments, pour que l'humanité, enfin débarrassée de l'animalité inhérente à sa race, entame un renouveau, où sans semer la mort, la souffrance et la peur, chaque homme est à sa place et peut se dire beau.

 

© 2016, Opaline.

18 juillet 2016

Ficelle

 

 

Fil solide et naturel

Imagine que tu enserres

Chaque être vivant à son voisin par le respect...

Et la fête battra son plein,

La planète liée sans être enchaînée,

L'unité réparée

Exultera de liberté !

 

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

17 juillet 2016

Obsession pétrifiée

 Bonsoir, encore une fois je mets à l'honneur un cliché de Domi, dont vous pouvez aller admirer les œuvres dans la colonne de droite parmi les photographes. Cette photo, il l'a publiée en 2013, et elle m'a tout de suite fascinée. Vous pouvez la voir dans son contexte original en cliquant dessus, et je remercie encore une fois Domi pour son aimable autorisation.

 

Obsession

Obsession pétrifiée

 

Le regard loin devant

Il la fixait souvent

Sans jamais dériver

La ligne d'horizon.

Il avançait toujours

L'objectif bien en vue

Sans jamais dériver

Du bonheur de sa vie.

Il a souffert parfois

Mais il a continué

Sans jamais dériver

A fixer droit devant.

Les saisons l'ont tanné

Ont façonné sa peau

L'air, le vent, le soleil,

La pluie, les glaçons, l'eau.

Et petit à petit

Le mirage merveille

Sans jamais dériver

A refermé ses yeux.

Il reste figé là

Dans la lueur de lune

Sans jamais dériver

Croyant encor marcher.

On ne voit plus que lui

Dans le noir de la nuit

Sans jamais dériver

L'homme aux sens pétrifiés.

 

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

16 juillet 2016

La Vie continue

 

La Vie continue

(section des poèmes nouveaux)

 

La larme au fond du cœur,

Ça pique, ça pique !

L'œil sec comme un désert,

Ça brûle, ça brûle !

La tristesse en écharpe,

Ça pèse, ça pèse !

Mais,

Le regard vif éclair,

La joie par en dessous,

L'envie de vivre est là,

Et elle éclatera

A la gueule des cons,

Jaillissant du mouron

Au nom de Liberté !

 

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

 

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15 juillet 2016

Triste

 

 

Toute une journée de pleurs

Regard vide et hébété

Intime et lourde souffrance

Soit, colère et peur s'allient

Tel est mon état présent

Et tout sera refroidi...

 

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

14 juillet 2016

Le feuilleton (la suite)

   Nina s'installa, fit vrombir son bolide, puis invita Sybille à grimper derrière elle. Elles fixèrent leur casque, Sybille passa ses bras autour de la taille de Nina et cette dernière démarra. Il faisait bon pour rouler et Nina se montrait prudente, car son amie n'était pas habituée. Pourtant Sybille se sentait à l'aise, elle avait confiance en Nina. Elle regardait partout, ce que, d'habitude, elle ne voyait jamais, enfermée dans l'habitacle de sa voiture : le ciel, les maisons, les jardins, la facture des habitations des rues qu'elles empruntaient, les noms et les devantures des magasins... Et puis, surtout, elle sentait les vibrations de la machine lui remonter l'échine. On n'a pas cette sensation dans une voiture. Jamais. Même si la voiture en question est un vieux tacot tout brinquebalant.

   Nina monta légèrement sur le trottoir, elles étaient arrivées devant le travail de Sybille, qui descendit de la moto la tête encore dans les nuages et partit travailler, avec un sentiment de plénitude rare chez elle ces derniers temps. Elle se retourna juste un instant pour dire à Nina : "Merci !"

 

 

 

à suivre...

 

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

13 juillet 2016

Pensée

   Et la pierre tourne, tourne, sur cette bague au doigt...

 

© 2016, Opaline.

12 juillet 2016

Puzzle

Puzzle

(section des poèmes nouveaux)

 

Des couleurs de vareur

Ta cherise en démive

Des voipiers en palier

Des prothèmes de blème

Des camfeurs en pureur

Des chélies en forie

Des charreaux à capeaux

Des votants volelant

Des gâfleaux entammés

Des chanseurs damarrés

Des lanches de gat bleu

Et des vares maguines.

Tout ça dans le tempo

Vient frapper mes narines

De couleurs au teint chaud

En senteurs opalines.

 

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

11 juillet 2016

Etoile

 

 

Etirée de cinq côtés

Tes belles flèches pointues

Ouvrent la voie lumineuse

Irradiante et merveilleuse,

La voie qui m'a secourue

En des temps si torturés...

 

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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