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Opaline, une plume et un piano...

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15 avril 2018

Pensée

  Et si l'indifférence prend le pas sur la violence, c'est peut-être pire, mais c'est surtout bien mieux.

 

© 2018, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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14 avril 2018

Le Cerisier pom-pom plante

Bonsoir,

  je vous propose ce soir un poème inspiré d'une photo de Véronique Brosseau, dont vous pouvez aller voir le blog en cliquant sur son nom dans ma colonne de droite (partie réservés aux photographes). Elle fait beaucoup de jolis clichés de nature, et ce n'est pas la première fois que je trouve mon soufflre chez elle. Dans la série d'origine (que vous pouvez consulter en cliquant sur l'image), il y avait plusieurs photos plus belles les unes que les autres, et j'ai choisi celle qui m'a fait sourire. Place à la photo et au texte.

 

Ceriser pom-pom

 

Le Cerisier pom-pom plante

 

Un cerisier du Japon

Exaspéré de la pluie

Du nuage et du temps gris

Priait pour qu'il fasse bon.

 

Il enfla ses fleurs en pommes,

Encouragea le jardin :

"Allez, zou, pour demain !"

Et il devint sa pom-pom.

 

Le jardin bien supporté

Ne pouvait que prospérer

Avec ces deux pompons roses

Finies les humeurs moroses.

 

Pour ces deux soleils sucrés

Parfum de barbe à papa

Il est sûr qu'il ne faut pas

Se laisser décomposer.

 

Et pourtant le temps viendra

Vieillissement frauduleux

Mimant deux yeux globuleux

Marron, flétris, sans aura.

 

Mais la nature abondante

Aura suivi les conseils

De son arbre pom-pom plante

Pour que le bonheur s'éveille.

 

© 2018, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

13 avril 2018

Avis

 

 

Après avoir pesé patiemment

Visé tous les indices, prudent,

Il s'impose de lui-même, net,

Sans la pensée de l'avenir, prête !

 

© 2018, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

12 avril 2018

Le feuilleton (la suite)

 Quelques jours plus tard, l'humeur maussade est à nouveau de mise chez Michel et Christine, mais, cette fois, elle est teintée de résignation. Le combat qui s'annonçait était vraiment trop dur pour eux, avec trop de composantes incertaines. Ils appellent leurs enfants pour les informer de leur choix. Comme ils l'avaient prévu, ce n'est pas l'enthousiasme débordant leur réaction première.

  Toute la famille a donc pris le coup de massue sur la tête. Les enfants vont devoir tout reprendre à partir de rien ; Christine pourra recommencer son métier, si leur prochain domicile n'est pas trop éloigné de l'ancien. A ce propos, la famille n'est pas des plus ravies de devoir vivre près de leurs usurpateurs et de risquer de les croiser à chaque coin de rue. Quant à Michel, il ne sait pas comment il pourrait réparer les dégâts causés par la perte de ses dossiers. Il doit essayer, mais s'il n'y parvient pas, le verdict sera définitif, sans appel. Il devra repartir à zéro en ayant perdu son boulot. Christine propose que tout le monde aille un peu prendre l'air. Les enfants refusent. Les parents sortent.

 

(à suivre...)

© 2018, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

11 avril 2018

Pour amuser les coccinelles

"L'électricité, qui donnait la lumière aux hommes sans toujours les éclairer, constituait pour cette lignée d'artisans de haute moralité le symbole de l'émancipation prolétarienne."

 

© Maurice Denuzière, Pour amuser les coccinelles, 1982.

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10 avril 2018

Dentelle de pluie au petit-dej

Dentelle de pluie au petit-dej

(section des poèmes nouveaux)

 

De la dentelle de pluie

S'est accrochée aux carreaux

Tout doucement et sans bruit

Créant le dessin trop beau

Qui éclaire mon matin

Lors du petit-déjeuner.

De la dentelle de pluie

Guirlandes de gouttes fines

Marque la fin de la nuit

Fleurs de perles opalines

Savourées sur un coussin

Pour démarrer la journée.

 

© 2018, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdit.

9 avril 2018

Pensée

  La pluie lave mon âme et cette dernière attend que le soleil se montre pour dessécher les miasmes qui l'empêchaient de s'épanouir.

 

© 2018, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite. 

8 avril 2018

Poème sans titre

 (section des poèmes nouveaux)

 

Cette bague abîmée à l'arrondi tordu,

Marquée par les années, qui ne me quitte plus,

Me rappelle toujours à mes engagements,

Mes espoirs les plus fous et mon amour perdu.

L'éclat s'est atténué, la poussière dessus

Collée, accumulée, a terni sa beauté

Quelque peu oxydée, signe de ce qui fut

Le plus cher à mon cœur et parfois fut déçu.

Je regarde souvent cette bague à mon doigt

Pour mesurer le temps, le chemin parcouru,

C'était comme objectif que je l'avais élue,

La voilà ma mémoire en boucle continue.

 

© 2018, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

7 avril 2018

Ecru

 

 

Eveil du vent dans les brins verts

Chants des oiseaux sur champs de blé

Rutilance du soleil clair

Un air calme crème café

 

© 2018, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

6 avril 2018

Mauvais adulte !

Mauvais adulte !

(section des poèmes nouveaux)

 

Un adulte qui n'est pas

Capable de tenir ses nerfs

Ne mérite pas, c'est sûr,

La chance d'être parent,

De statut comme de cœur.

Un adulte qui ne sert

Qu'à rabaisser un enfant

Pour combler sa déchirure

Au lieu de le protéger

N'est pas digne du bonheur.

Un adulte qui méprise

Un enfant, lève la main

Sur lui dans le but avoué

De lui apprendre à avoir

De la personnalité

Alors qu'en réalité

Il a senti la faiblesse

Et son odeur enivrante,

Cet adulte ne devrait

Même plus se donner droit

D'exister.

 

© 2018, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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