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Opaline, une plume et un piano...

Opaline, une plume et un piano...
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29 juin 2016

Pensée

   Et parfois l'indignation qui surgit brusquement, s'étiole rapidement en perplexité et résignation, du fait de l'habitude...

 

© 2016, Opaline.

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28 juin 2016

Canine

 

 

Comme une colère

Andalouse vive

Nouée dans la gorge

Intense morsure

Notre déchirure

Entre les dents dure.

 

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

27 juin 2016

L'Hacienda du bonheur

L'Hacienda du bonheur

(section des poèmes nouveaux)

 

Des arbres roses sur l'herbe verte

Dessinent un endroit des plus calmes

Tout près de la maison tout offerte

Aux vents divers agitant les palmes.

Hacienda du repos mérité

Au creux d'une montagne nichée,

La douceur de la vie qui s'écoule

Comme un fil de temps qui se déroule

Sans heurt, régulièrement, toujours,

Montre à l'homme la voie de la paix

Dont gaiement on peut suivre le cours

Dans un écrin de nature, au frais.

 

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

26 juin 2016

Lune du matin

Lune du matin

(section des poèmes nouveaux)

 

Pleine et légère lune

Juste au-dessus de la brume

Disque blanc dans le ciel

Vaporeux bijou de dentelle

Présage de journée douce

La lumière éclabousse

La pâleur de l'astre luit

Dans cette nuit qui s'enfuit

Tout alors semble possible

C'est le réel qui vacille.

 

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

25 juin 2016

Pause

     Vous l'avez constaté, j'ai fait malgré moi une petite pause, submergée que j'étais par les responsabilités et quelques petits microbes qui s'en sont mêlé. Je reviens et vais m'attacher à rattraper mon retard au plus vite, que ce soit dans la lecture de vos blogs ou dans l'écriture du mien. Belle soirée à vous.

 

Petit

Arrêt

Utile

Serein

Et volatile.

 

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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23 juin 2016

Le feuilleton (la suite)

   Mais Nina n'appela pas, ne passa pas non plus. Elle s'était grisée des sensations nouvelles découvertes sur son bel engin. L'heure avait passé, et bien qu'elle fût excitée comme une puce qui se serait fait piquer, elle avait résisté à la folle envie d'appeler Sybille pour lui raconter son bonheur. Il était probable que Sybille était couchée et endormie depuis longtemps déjà, elle travaillait le lendemain. Nina n'osa pas la déranger, il fallait qu'elle se repose. Nina n'avait pas sommeil. Il était tard et elle restait les yeux ouverts, allongée dans son lit, la tête toute pleine d'images et de sensations agréables.

   Pourtant Sybille ne dormait pas non plus. En proie à la mélancolie, elle avait dîné rapidement après le film, puis avait gagné son lit, mais ne parvint pas à s'endormir. Les images de Nina sur sa Harley la hantaient.

 

 

 

à suivre...

 

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

22 juin 2016

Tissu

 

 

Tous ces fils mélangés

Intimement liés

Se croisent et se voilent

Sur les uns forment toile

Un tout crée le drapé.

 

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

18 juin 2016

Pensée

 

   Qui aura la force de lancer un appel pour sauver l'avenir des jeunes ? Qui trouvera la solution pour faire disparaître de leurs vies les angoisses injustes ? Qui donc, aura le charisme nécessaire pour attacher à sa suite le cœur des gens et pour résister à l'oppression qu'on veut leur faire subir ?

 

© 2016, Opaline.

17 juin 2016

Amitié

 

 

Au plus lointain géographique

Mettre son cœur en balance,

Immédiatement rattrapé

Tout entier, par les belles âmes

Intimement liées à lui

En chaque coin de la terre.

 

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

16 juin 2016

Le feuilleton (la suite)

   Sybille était rentrée chez elle, ravie pour son amie, et un petit brin de mélancolie au cœur aussi. Elle aurait aimé pouvoir faire tout ce que Nina faisait. Si seulement sa maladie ne l'avait pas affaiblie ! Elle s'affala dans son canapé et alluma la télévision. Après avoir quelque peu zappé, elle prit un D.V.D. dans sa vidéothèque. Un film d'amour, voilà ce qu'il lui fallait. Un truc à l'eau de rose, où il ne serait pas nécessaire de réfléchir. Juste se laisser porter, au fil des pages, par l'histoire déroulée sans accroc, l'histoire prévisible depuis le début ou presque, avec tous ses jalons impossibles à rater. Elle saisit un coussin qu'elle enserra dans ses bras et plongea dans la fiction qui défilait sous ses yeux, en couleurs de sentiments alternés, mielleux, fielleux. Cela la détendit, elle passa un moment agréable dans sa solitude. Elle n'avait aucune envie d'appeler Benjamin. Elle espérait juste que Nina passerait après sa grande virée sur sa bécane, ou qu'elle l'appellerait, au minimum.

 

 

 

à suivre...

 

© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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