Pensée
Dans la nuit de la terre, souris au joyau qui te fait de l'œil.
© 2016, Opaline.
La Terre belle
(section de poèmes nouveaux)
Sous un porche d'été
Je me suis arrêté
Je me suis rafraîchi
Sous la pierre polie
Par les années passées.
Dans un matin d'antan
Qui bousculait le temps
J'ai accroché ma vie
A cet oiseau de nuit
Caressé par le vent.
Et j'ai couru la terre
Ne pouvant plus me taire
Rien qu'avec mon esprit
Saupoudrant tout de pluie
Un regard à l'envers.
J'ai déployé mes ailes
M'envolant avec zèle
Hors du porche poli
En été, rafraîchi,
J'ai vu la terre belle.
© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Regards croisés
(section des poèmes nouveaux)
Sous un joli clocher
Quand je t'ai vue passer
Je me suis retourné
Pour bien te contempler.
Dans un regard croisé
Quand tu m'as vu passer
J'ai vu l'amour briller
Sous un joli clocher.
© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Nina eut un mal de chien à se retenir de révéler la destination finale au fil du trajet. Elle souriait irrémédiablement. Plénitude, joie, excitation, tous ces sentiments, qui cohabitaient en elle, pétillaient dans son cerveau et la chatouillaient. Elle avait failli prononcer cent fois le nom du concessionnaire vers lequel les deux filles se dirigeaient, mais elle tint bon. Pour éviter la gaffe, elle se mit à chanter la même chose que ce qui passait dans l'autoradio, à tue-tête.
Elle se souvenait de la période où elle avait appris à piloter. Un défi, une joie, une petite épreuve. Et Sybille, elle, n'avait jamais pu terminer de passer ce permis. Alors elle admirait Nina et parfois, elle l'accompagnait, en passagère et partageait avec elle ce sentiment de liberté qui leur coupait le souffle.
à suivre...
© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Dire que l'eau, c'est la vie !
Et pourtant, quand tout est inondé,
L'être humain, désemparé,
Une seule pensée dans la tête,
Gère ses angoisses folles
En redoutant la malédiction.
© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Je voudrais m'enfoncer dans le sable d'une plage inondée de soleil et réchauffer mon cœur dans un duvet d'amour.
© 2016, Opaline.
Doute en or
Et certitude en fer
Forgé de ton amour
Instant d'adrénaline.
© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Si j'ai trouvé l'antidote à mon malheur, j'aimerais pourtant trouver celui contre la méchanceté, surtout quand elle est dirigée contre des enfants.
© 2016, Opaline.
Bonsoir,
je renouvelle ce soir l'écriture à partir d'un cliché de Domi, que vous pouvez aller voir parmi mes photographes dans la colonne de droite. Mais, comme sa photo n'est pas à proprement parler un lieu, il me faut aussi instaurer une nouvelle catégorie. J'ai eu du mal à en choisir l'intitulé.
Trêve de blablas, je vous montre le cliché (que vous pouvez retrouver dans son contexte originel en cliquant dessus) et je mets le texte :
Un Dragon caché
Flamme, Flamme,
Toi qui brûles dans mon âme
En dessinant des visages
A l'expression des orages,
Parfois j'aperçois tes dents
Au milieu de l'ombre noire
Ton nez, et tes yeux dolents,
Fascination d'un grimoire.
La flèche triangulaire,
Dès qu'elle est devant ton œil
De vieux lion débonnaire,
La lueur est sur le seuil
De ta joie chaude et flippante.
Souffrance et réconfort
Chacun leur tout chantent
Dans le crépitement qui mord
Et fige le spectateur
Eclairé devant ta vue.
Flamme, Flamme,
Beauté mouvante fixée
Dans ta danse interrompue
On sent bonheur ou malheur
Qu'on est vivant annexé.
© 2016, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.
Si l'on pouvait formater la pensée par l'hypnose, comme un disque dur qu'on purifie intégralement, n'y aurait-il plus aucun dysfonctionnement à travers le monde ?
© 2016, Opaline.