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Opaline, une plume et un piano...
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amour
6 avril 2014

Message, Toi et Moi, Personnel

Message, Toi et Moi, Personnel

(section des poèmes anciens)

 

Le Chagrin emplit mon cœur

Quand tu n'es pas près de moi

Tu sais pourtant le calmer

Par ton immense douceur

 

Mon cœur saigne, mon cœur pleure

Quand tu t'en vas loin de moi

Tu peux pourtant l'apaiser

En pensant à mon malheur

 

En pensant sans cesse à moi

 

Reviens pour moi

Je pense à toi

 

Le Chagrin emplit mes nuits

Quand tu n'es pas avec moi

Plutôt la mélancolie

Des jours passés avec toi

 

Mon cœur saigne, mon cœur pleure

Quand tu t'en vas loin de moi

Tu peux pourtant l'apaiser

Et faire fuir sa douleur

 

En me serrant dans tes bras

 

Reviens pour moi

Je pense à toi

 

Mais aujourd’hui tu es là

Alors je voudrais te dire

Que je ne veux voir en toi

Qu'un immense et beau sourire

 

Valentin est avec nous

Qui a horreur du chagrin,

Valentin est entre nous,

La source de nos câlins.

 

Aujourd’hui on est lundi

Le quatorze février

Aujourd’hui on se marie

C'est le début de l'été...

 

© 1993, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

CopyrightFrance.com

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29 mars 2014

Obsession 1

Obsession (1)

(section des poèmes anciens)

 

Tu es le soleil de ma vie

Tu envahis toutes mes nuits

Tu envahis toutes mes heures

Et avec toi je n'ai pas peur

Car ta puissance me rassure.

 

Tes cheveux noirs comme l'ébène

Savent toujours calmer ma peine.

Ils sont si beaux : doux et soyeux

Si vigoureux, forts et joyeux

A l'image de ton amour.

 

Même si tes yeux malicieux

Qui s'accordent avec tes cheveux

Me permettent de lire en toi,

Je ne sais plus, je ne sais pas

Attendre chaque nouveau jour.

 

Et quant à ton joli sourire

Il me fait fondre de plaisir

Je n'peux que tomber dans tes bras

Quand j'aperçois ce sourir' là,

Tu peux pourtant être si dur...

 

Il est le miroir du bonheur

Il anéantit mes rancœurs

Il fait oublier les malheurs

Et il détruit aussi ma peur

Il apaise encor mes souffrances.

 

Ton sourire me fait frémir,

Met de la joie dans mon av'nir ;

Il m'envoûte complètement

Et je m'abandonne au charmant

Prince qui m'intrigue sans cesse.

 

Tu es fait de contradiction.

 

Je t'aime et tu le sais déjà.

Oui, j'ai imaginé cent fois

Des heur's et des heures durant

Que tu serais MON princ' charmant

Qui me couvrirait de caresses.

 

La tendresse est ton grand domaine,

La liberté ton grand combat.

Je pourrais soulager ta peine

En combattant tout près de toi.

 

Je m'ennuie quand tu n'es pas là.

J'ai peur que tu ne saches pas

Jusqu'à quel point mon amour va.

Mais je t'en prie, ne m'en veux pas.

 

Tu es un prince mystérieux.

Je me prends seul'ment à rêver

Qu'avec moi tu serais heureux

Si... s'il t'arrivait de m'aimer.

 

© 1993, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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23 mars 2014

Les Yeux du fou

Les Yeux du fou

(section des poèmes anciens)

 

Ce sont des yeux

Des yeux très bleus

Qui peuvent changer de couleur

Et aller alors

Jusqu'au gris

De la tristesse, de l'ennui

Du remords

Et de la folie

Ils sont profonds

Et insistants

Envahissants

Et affolants

Ils savent dire

Tout ce qu'il veulent

Ils me font rire

Ils me font peur

Me dévisagent

Me déshabillent

Ils sont si doux

Si influents

Ils sont si beaux

Mais si gênants

Ils savent lire

Au fond de moi

Tout comme dire

A tout moment

Ce qu'ils peuvent

Désirer de moi

Ils savent dire

Tout ce qu'ils pensent

Ne serait-c' que

Par un éclair

Ces yeux au regard incendiaire

Ces yeux au regard incendié

Ils ne peuvent rien me cacher

Mais ils savent tout exiger.

 

© 1993, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

CopyrightFrance.com

4 mars 2014

Les Yeux d'un enfant

   Dans les yeux d'un enfant, tout est toujours démultiplié. Les sentiments qu'il ressent sont toujours grandeur nature, il ne triche pas avec la vie. S'il va au cinéma, c'est aussi réel pour lui que la vraie vie. Et dans sa vie personnelle, il ne prend aucun recul. C'est pourquoi il est si fragile et si vulnérable. C'est pourquoi, il peut pleurer si fort pour un film vu dans la journée, une parole qu'on lui a adressée ou une peur irraisonnée. C'est aussi la raison pour laquelle il peut croire aux fées, à la magie, et regarder le monde avec amour sans préjugé. Il peut rire aux éclats sans méchanceté aucune, il peut rêver d'une belle image du monde en s'endormant, il peut espérer véritablement sans se parasiter par une sournoise dévalorisation de soi. Les yeux d'un enfant révèlent le monde tel qu'il devrait être, plein de confiance et d'amour, et on ne devrait jamais gâcher cela.

© 2014, Opaline.

CopyrightFrance.com

2 mars 2014

Deux sœurs dans la lumière

Deux sœurs dans la lumière

(section des poèmes nouveaux)

 

Deux sœurs dans la lumière

Se tenaient par la main

Deux sœurs dans la lumière

Allaient sur le chemin

Deux sœurs dans la lumière

Gambadaient dans les champs

Deux sœurs dans la lumière

Jouaient au cerf-volant

 

Deux sœurs dans la lumière

Ont grandi doucement

Deux sœurs dans la lumière

Qui s'aimaient tendrement

Deux sœurs dans la lumière

Ont dansé pendant des nuits

Deux sœurs dans la lumière

Ont profité de la vie

 

Deux sœurs dans la lumière

Se tiennent par la main

Deux sœurs main dans la main

Parcourent le chemin

Deux sœurs sur le chemin

S'en vont cheveux au vent

Deux sœurs au gré du vent

S'en vont vers la lumière

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

CopyrightFrance.com

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1 février 2014

Comment on parle aux anges

Edit du premier janvier 2017, le texte figure en intégralité dans le blook suivant :

Blook 1

    Dix-sept heures cinquante-huit. Encore un message : "Je t'aime toujours" et la signature. "Moi aussi" pensa-t-il. Dans cette plénitude intérieure qu'il ressentait, rien, non, vraiment rien n'aurait pu le déranger, le déstabiliser. Il se souvenait de tous les messages reçus précédemment à dix-sept heures cinquante-huit. A chaque jour sa missive, porteuse du même message général, inlassablement : "Je pense fort à toi, je t'aime toujours", "Je pense toujours à toi, je t'aime"... Cela contribuait pleinement à entretenir la sérénité qu'il éprouvait. Il attendait impatiemment dix-sept heures cinquante-huit, c'était son moteur, sa motivation, sa petite liqueur de violette. A chaque fois, il n'était plus qu'émotion pure, il volait comme un ange et il adorait ça. Pour rien au monde il n'aurait troqué sa place contre une autre.

 

 

    Elle prépara le sapin de Noël. Elle sortit d'abord tous les éléments du sapin artificiel qu'elle s'était procuré quelques années plus tôt, elle assembla tous les morceaux, puis elle choisit soigneusement chaque guirlande avant de la déposer délicatement sur le sapin. Elle organisait la décoration avec goût et raffinement. On aurait vraiment dit qu'il était couvert de neige. C'était très réussi.

 

    Elle avait dû faire effort au début pour supporter la séparation, mais avec le temps elle avait pris l'habitude. Elle s'était accrochée à la vie, du bout des ongles d'abord, puis à pleines griffes : elle ne voulait pas laisser son enfant seul, sans défense face à la vie. Elle avait planté ses crocs dans les rires et les sourires de cet enfant. Et maintenant elle arrivait même à sourire à nouveau. Rarement pour elle, mais elle y arrivait. Parfois d'ailleurs, elle ressentait ces petits instants de bonheur, comme avant, ou presque, dès que l'enfant respirait la joie à des kilomètres à la ronde. Pour autant, elle n'oubliait pas l'homme qu'elle attendait de retrouver. [...]

Extrait du recueil Elle et Ils.

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

Si vous souhaitez acquérir l'intégralité de ce texte, vous pouvez l'obtenir en pdf pour 3 euros :

Indiquez ici votre mail
Titre de l'oeuvre commandée

 

 

21 janvier 2014

Le véritable amour

      On n'a qu'un seul amour dans une vie, les autres ne sont que brouillons, qu'illusions. Le seul véritable est celui qui reste gravé en nous quoi qu'on fasse même pour s'en détacher.

© 2014, Opaline.

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20 janvier 2014

Un Fermier sur la terre

Un Fermier sur la terre

(section des poèmes nouveaux)

 

Il caresse la terre avec amour

La couvant des yeux tel un tendre amant

A tel point que sa femme en le regardant

Ne s'y tromperait pas : c'est pour toujours.

 

Confiant en l'avenir, les yeux pleins de promesses

Il aime voir mûrir les fruits de sa déesse.

 

Quand il mesure soudain l'étendue

De ses grands champs de terre qu'il laboure

C'est alors qu'il devient aveugle et sourd

Au monde autour de lui qui évolue.

 

Il pense à sa récolte, il pense à sa richesse

Il veut qu'on colporte les fruits de sa déesse.

 

Il sait que dans ses prés paîtront les vaches

Il pense à tout ce lait qu'il pourra vendre

Il travaille pour qu'au pré l'herbe tendre

Engraisse des produits que l'on s'arrache.

 

Il sait bien que la terre tient toujours promesse

A l'endroit, à l'envers, elle est une déesse.

 

Avec sa main puissante et abîmée

Il sent quand la terre a besoin de soin

En l'effritant, il ne se trompe point

Les yeux sur son pouce qu'il fait jouer.

 

Aucun effort trop grand pour soigner sa princesse

Au mépris de son temps, elle est bien sa déesse.

 

Elle lui procure la liberté  −

Celle au-delà des contraintes terribles

Du changement à jamais impossible  −

Qu'il faut à un homme pour exister.

 

Pas de repos jamais, interdit la paresse !

Il faut que le fermier respecte sa déesse.

 

Femme ne lui en veux pas trop quand même

S'il perdait sa terre il perdrait son âme

Ne pourrait plus entretenir sa dame

C'est pourquoi, tu vois, plus que toi, il l'aime.

 

Jalouse tu peux l'être car il n'a de cesse

Sans épargner son être, de choyer sa déesse.

Mais s'il ne l'avait pas, tu ne serais pas là.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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19 janvier 2014

Entre Juliette et Andromaque

J'aurais aimé être Juliette mais ne serai que l'ombre d'Andromaque.

© 2014, Opaline.

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17 janvier 2014

Remords

Remords

(section des poèmes nouveaux)

 

Cette image sans cesse

Revient dans mon esprit

Et le jour et la nuit

Ce souvenir me blesse

 

Il lacère mon cœur

Mange ma réflexion

Détruit ma sensation

D'avoir droit au bonheur

 

J'aurais dû, j'aurais dû

Mais seulement voilà

Non je ne le fis pas

Car je ne l'ai pas pu

 

Je fus faible et puis lâche

Je me laissai guider

Par des ordres donnés

Auxquels on se rattache

 

Grisé par le pouvoir

Que me donnait cette arme

J'étais donc sous le charme

De cette fée d'un soir

 

Qui me donna pourtant

Au lieu d'une victoire

Un profond désespoir

Qui grandit sourdement

 

Le tableau de cet homme

Raide dans sa voiture

Constitue ma blessure

Que je noie dans le rhum

 

Cette image sans cesse

Revient dans mon esprit

Et le jour et la nuit

Ce souvenir me blesse

 

Il lacère mon cœur

Mange ma réflexion

Détruit ma sensation

D'avoir droit au bonheur

 

J'aurais dû, j'aurais dû

Mais seulement voilà

Non je ne le fis pas

Car je ne l'ai pas pu

 

Je fus faible et puis lâche

Je me laissai guider

Par deux grands yeux croisés

Devenus ports d'attache

 

Grisé par le plaisir

De longues nuits torrides

Qui comme autant de brides

Généraient mes soupirs

 

Désir vite assouvi

Le plaisir retomba

Quand je revins vers toi

Tu avais tout compris

 

Cet instant sur le seuil

Où pour l'ultime fois

Je te vis devant moi

En larmes : c'est mon deuil

 

Cette image sans cesse

Revient dans mon esprit

Et le jour et la nuit

Ce souvenir me blesse

 

Il lacère mon cœur

Mange ma réflexion

Détruit ma sensation

D'avoir droit au bonheur

 

J'aurais dû, j'aurais dû

Mais seulement voilà

Non je ne le fis pas

Car je ne l'ai pas pu

 

Je fus faible et puis lâche

Je me laissai guider

Par la facilité

Sous elle je me cache

 

Loin de vous mes enfants

J'ai passé, je l'avoue

Comme un artiste fou

Bien trop, bien trop de temps

 

Peu à peu je sentis

Un manque inextinguible

Dans ma vie susceptible

D'être vite tarie

 

Vos yeux pleins de reproche

Resteront à jamais

Dans mon esprit gravés

Nous ne sommes plus proches

 

Que d'erreurs et malheurs !

Des enfants une femme

Un homme au cœur d'un drame

Et de sang et d'horreur

 

Et le sang et les larmes

Et l'absence en éclairs

Hantent ma tête claire

Oh stridentes alarmes !

 

Toute une vie de torts

A tort et à travers

A l'endroit à l'envers

Me mord et me remord

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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