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Opaline, une plume et un piano...
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10 octobre 2014

En noir et blanc

En noir et blanc

(section des poèmes nouveaux)

 

J'étais blanche il était noir,

Nous avancions pleins d'espoir,

Oubliant tous les quolibets,

Les injures qu'on nous lançait

A la face sans ménagement.

Les mots glissaient gluants

Avec leur cortège puant

De mon front blanc à mes orteils,

Tous haineux, tous pareils,

Je m'en moquais éperdument.

Qu'importe l'ambiance de foire,

Point n'était besoin de mouchoir,

J'étais blanche et il était noir,

Rien ne pouvait nous décevoir.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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6 octobre 2014

Dans les rues de la ville

Dans les rues de la ville

(section des poèmes nouveaux)

 

Dans les rues de la ville

Elle avance nonchalamment,

Veste jetée sur son épaule,

La jambe leste et l'air absent.

On croirait qu'elle joue un rôle

Lançant sa silhouette gracile

De droite à gauche par ses hanches

Et sur ses articulations fragiles.

Quand tout à coup elle se penche

Sur la vitrine de bijoux,

Elle paraît intéressée,

Met ses deux mains sur ses genoux.

Elle hésite et finit par entrer

Perchée sur ses talons si hauts

Si fins, qu'elle incarne la grâce

Animée par l'esprit du beau.

S'évanouissant dans la boutique,

Elle interrompt ma rêverie.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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1 octobre 2014

Un Mirage

Un Mirage

(section des poèmes nouveaux)

 

Je vis sur un mirage

A l'horizon, au loin,

J'aperçois ton visage

Le soleil de tes yeux

Qui me guide et j'ai soif :

Soif d'arriver à temps

Soif d'accomplir ma marche

De boire ton amour.

Je vis sur la promesse

Promesse du Destin

Qu'après j'aurai ta main.

En attendant je marche

Te garde en point de mire

Sans redouter l'obstacle,

Mais la distance intacte

Chaque instant semble même.

Il est loin mon empire !

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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29 septembre 2014

En cours

En cours

(section des poèmes nouveaux)

 

Cours d'une vie

Courte jupe

Dans la cour

Une fenêtre

Et peut-être

L'avenir...

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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27 septembre 2014

Une Vie

Une Vie

(section des poèmes nouveaux)

 

Quand tu marchais dans les grands froids

Sur le chemin de l'école

Tu pensais :

Sal'té d' jeunesse !

Quand tu pleurais sur le miroir

Après l'annonce de rupture

Tu murmurais :

Sal'té d' tendresse !

Quand bousculé dans les transports

Par des jeunes sans un regard

Tu ronchonnais :

Sal'té d' jeunesse !

Et quand la douleur te bloquait

Au milieu de ton vieux lit

Dans un rempart de solitude

Tu gémissais :

Sal'té d' vieillesse !

Qu'as-tu fait de ton existence ?

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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22 septembre 2014

Une Voix en mille éclats

Une Voix en mille éclats

(section des poèmes nouveaux)

 

Dans une voix d'enfant, j'ai entendu ton rire,

La fraîcheur du matin, du soleil plein les yeux,

Les couleurs de l'amour et du chant des oiseaux,

Le goût du Nutella couché sur la tartine.

Dans une voix d'enfant, j'ai trouvé l'innocence

Cachée sous une fleur qui aimait les étoiles,

Des bisous éclataient en bouquets d'artifices

Puis tendrement tombaient en entourant mon cœur.

Par cette voix d'enfant je voulais te redire

Que tu es tout pour moi, que par toi je respire.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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20 septembre 2014

Un Ours de notre siècle

Un Ours de notre siècle

(section des poèmes nouveaux)

 

J'étais dans une cage

Et je tournais en rond.

Il m'avait capturé

Pour gagner de l'argent.

Le touriste en voyage

Qui cherchait le frisson

Venait me caresser,

Affrontant le danger

Qu'il croyait imminent.

Il glissait ses doigts fins

Dans les trous du grillage

Pour ne pas se blesser

Et toucher mon pelage.

 

J'étais tout au milieu

D'un pont dans la montagne

Attaché, malheureux,

Un condamné au bagne.

Le touriste argenté

Qui cherchait à frimer

Faisait fi du danger

Qu'il croyait imminent.

Pourtant, les yeux crevés,

Je n'étais plus menace

Ni pour le bon touriste

Ni pour la populace.

 

Lié à la rembarde

A l'aplomb du ruisseau,

Le passant me regarde

Mais sans me trouver beau.

Car j'écume de rage

Au milieu de ce pont

Balançant de côté

Ma tête et puis mon flanc,

En cherchant des repères

Que je ne trouve pas.

Lors de l'autre côté

Je fais la même quête

Sans songer à mon corps

Lacéré sous les coups

Pour me faire obéir.

Obstiné, je m'entête

En regardant ma mort.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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14 septembre 2014

Les Câlins

Les Câlins

(section des poèmes nouveaux)



Dans le câlin du soir

Je mets tout mon espoir

Dans le câlin du jour

Je mets tout mon amour

Le câlin du matin

J'oublie tous mes chagrins

Le câlin de l'aprem

Je me dis que tu m'aimes

Pour un câlin fortuit

Je suis au Paradis !



© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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13 septembre 2014

L'élan d'amour

L'élan d'amour

(section des poèmes nouveaux)



Dans un élan d'amour j'ai sauté dans la lune

J'ai perdu le contact peut-être pour toujours

Avec la terre ingrate et ceux qui m'importunent.

J'ai aperçu des fées dans le cœur des étoiles

Des larmes de comètes dans la voie lactée

Quand celle-ci s'apprête à nous lever le voile

Sur le passé trop lourd de notre humanité.

Je détourne la tête et pense à tout l'amour

Que le Destin me prête pour l'éternité.

Assise sur la lune je regarde au loin

Et me dis que la chance est comme une lagune

Aux longs cheveux qui dansent : je ne fuirai point.



© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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9 septembre 2014

Elle est à sa fenêtre

Elle est à sa fenêtre

(section des poèmes nouveaux)

 

Elle est à sa fenêtre

Et regarde passer

Ceux qui traînent leurs guêtres

Portant un lourd passé,

Ceux qui avancent vite

A grands pas si pressés

Que le temps se délite

Quand ils sont effacés,

Quand soudain, annoncée

Par de vibrants klaxons,

La voiture apparaît,

Dont le parfum résonne

Jusqu'aux cieux éthérés.

Lors, depuis sa fenêtre,

Voyant la mariée,

Elle sent fort renaître

Des regrets oubliés,

Puis tentant de promettre

De ne plus y penser :

Gagnant mètre après mètre,

La voiture est passée.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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