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Opaline, une plume et un piano...
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31 mars 2014

Rêve de chenille

Rêve de chenille

(section des poèmes nouveaux)

 

La petite chenille promène ses pattes

Tour à tour, une à une, pas à pas, rampant,

Sans cesse elle tortille son corps dans la boîte

Pour avancer plus loin ses anneaux ondulants.

Elle mange, elle croque les feuilles bien vertes

Qui font sa grande joie et la laissent alerte.

Mais bientôt, la prison éteint son insouciance

Et l'enferme à présent dans l'immobilité.

Elle est dans son cocon et mesure la chance

Qu'elle avait avant : sans responsabilité

Elle courait la vie, sans penser au carcan

Des droits et des devoirs qui sont siens maintenant.

Alors elle s'endort et se laisse écraser

Sous le poids du sommeil et puis de l'habitude,

Pendant que tout dehors continue d'exister.

Mais soudain, un sursaut, dans cet ennui si rude :

Elle devient effort incessant pour craquer

La verte chrysalide afin de s'envoler.

Elle est bien transformée, deux ailes ont poussé

Sur ce long corps étrange tout emmailloté.

Elle aura tant souffert pour pouvoir tout changer

Et sortir magnifique aux ailes colorées.

Si comme elle on pouvait un jour briser nos chaînes

Et sortir réveillée, libre, notre âme humaine !

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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25 mars 2014

Salon de thé

Salon de thé

(section des poèmes nouveaux)

 

Elle s'assoit calmement

Elle sourit

La petite fille qui l'accompagne s'assoit aussi

Droite

Si elle voulait, elle pourrait poser son menton sur la table

Elles sourient

Elles sont heureuses

Elles savent qu'elles vont passer un bon moment

Elles vont se délecter des gourmandises

Crémeuses et sucrées

Qu'elles auront commandées

En attendant le retour de la serveuse

Elles regarderont les passants

La petite fille se confiera à sa maman

Elle lui racontera

L'éveil de ses sentiments amoureux

Elle lui demandera

Comment on doit s'y prendre pour vivre

Elle lui montrera

Le vol des oiseaux dans la rue

Et entre deux bouchées

La maman viendra tendrement

Caresser la joue de la jolie poupée

Qui découvre la vie

Elles seront détendues

Passeront du temps ensemble

En savourant la vie.

Un petit bonheur simple

A saveur infinie.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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18 mars 2014

Le Moment de faiblesse

Le Moment de faiblesse

(section des poèmes nouveaux)

 

J'ai parfois tant de mal à diriger ma barque,

Que je pourrais souhaiter de rencontrer les Parques.

Apercevoir la robe parsemée d'étoiles

De Lachésis, soudain, au milieu de ma voile,

M'apporterait de suite, en ma sombre douleur,

L'espoir de finir vite une vie de labeur

Vécue la peur au ventre à chaque grondement,

Qui monte au creux des flots, de la mer et du vent.

Je sais bien qu'après pluie, toujours vient le soleil,

Mais je ne parviens plus à vivre des merveilles

Sans penser aux dangers que je ne vais manquer

D'affronter tôt ou tard, dès le beau temps passé.

Clotho, arrête-toi, coupe, Atropos, le fil

D'une vie dont le cours jonché de nœuds, périls

En tous genres passés, que je ne souhaite plus

Rencontrer sur ma route, achève mon vécu !

Comment faites-vous donc, vieilles femmes ? Vous êtes

Occupées chaque jour à décider les têtes

Qui tomberont ou qui poursuivront leur chemin.

N'en avez-vous pas marre ? En avez-vous besoin ?

Et cela vous plaît-il tant que ça, à la fin ?

Atropos, inflexible, ne répondrait point :

C'est elle qui décide et non pas moi, l'humain,

Qui doit lutter toujours et espérer en vain.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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15 mars 2014

Un Enfant

Un Enfant

(section des poèmes nouveaux)

 

 

Un enfant a le cœur sur la main,

Un enfant croit toujours à demain.

Il donnerait sa vie, s'il fallait,

Pour sauver tout ce qu'il peut aimer.

Il observe le monde en rêvant.

Il habite le monde en dansant.

Il court dans les étoiles du jour.

Il croit à la magie, à l'amour.

Il pleure des larmes de cristal

Dès qu'à lui comme à l'autre on fait mal.

Il aime avec passion comme il hait

Celui qui derrière lui défait

Détruit, démolit tout ce qu'il touche.

Il a des rires d'or en bouche,

Il dit la vérité sans ambages,

Il chante l'univers de sa vie.

Il est une bouée, un ami

Pour tous les malheureux d'ici-bas,

Qui de vivre en tristesse sont las.

Il est tendresse, il est gros bisou,

La caresse glissée dans le cou,

Qui rappelle qu'on est bien vivant,

Qu'il faut être sincère, il est temps !

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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11 mars 2014

Promenade dans le soir

Promenade dans le soir

(section des poèmes nouveaux)

 

Dans un ciel rose de printemps

Une mélodie s'élève.

Lui s'avance doucement

Bercé par le son et les pieds nus sur la grève.

Il l'aperçoit de dos, d'abord.

Le décolleté en V de sa robe dorée

Attire son regard si fort,

Qu'il se prend à la désirer.

Le charmant bouton de son chignon

Se penche au rythme de la musique.

Il se voudrait Endymion

Dont elle jouerait toutes les nuits en acoustique.

Il se déporte lentement

Il veut découvrir son visage.

Mais il verra dans un premier temps

Ses doigts qui volent sans ancrage.

Ils piquent caressent se plient et se tordent

Pour faire résonner partout dans le ciel pur

L'immense série alignée de cordes

Qui brillent dans les reflets d'une arabesque de bois dur.

Il se concentre alors sur l'expression

De la virtuose instrumentiste :

Elle transpire l'émotion

Il sent la concentration de l'artiste.

L'harmonie avec l'instrument est complète

Elle en joue comme elle ferait l'amour

Chaque note est une douce perlette

Qui s'envole et charme tout, autour.

Il ne détache plus son regard

Perd toute intention belliciste

Il voudrait qu'il soit toujours moins tard

Pour écouter à l'infini la jeune harpiste.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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9 mars 2014

La Maison d'Amérique

La Maison d'Amérique

(section des poèmes nouveaux)

 

Bien au chaud dans le lit on sent frémir les murs

Sous l'effet du grand vent qui veut nous réveiller

On ouvre les volets l'esprit plein d'aventure

On a du mal un peu à les tenir bloqués.

Le vent les pousse fort : à nous de résister !

C'est un petit combat qui s'engage au matin.

Le vent de son côté préférerait gagner

Mais l'homme décidé porte un autre dessein.

Le soleil qui se lève éclaire l'univers

Il caresse la joue rafraîchie par le vent

De l'homme qui regarde s'étaler les terres

Sous ses yeux, la nature et les arbres, l'auvent

Resplendissent dans l'air qui devient magnifique

Aux rayons de printemps volant dans le ciel bleu.

Et l'homme se sent bien et il trouve magique

La maison qu'il possède et qui le rend heureux.

Il respire, il s'étire, il est calme et serein,

Il n'a aucun besoin d'aller sous les Tropiques.

Cette maison puissante chasse tous ses chagrins.

C'est un porte-bonheur sa maison d'Amérique.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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2 mars 2014

Deux sœurs dans la lumière

Deux sœurs dans la lumière

(section des poèmes nouveaux)

 

Deux sœurs dans la lumière

Se tenaient par la main

Deux sœurs dans la lumière

Allaient sur le chemin

Deux sœurs dans la lumière

Gambadaient dans les champs

Deux sœurs dans la lumière

Jouaient au cerf-volant

 

Deux sœurs dans la lumière

Ont grandi doucement

Deux sœurs dans la lumière

Qui s'aimaient tendrement

Deux sœurs dans la lumière

Ont dansé pendant des nuits

Deux sœurs dans la lumière

Ont profité de la vie

 

Deux sœurs dans la lumière

Se tiennent par la main

Deux sœurs main dans la main

Parcourent le chemin

Deux sœurs sur le chemin

S'en vont cheveux au vent

Deux sœurs au gré du vent

S'en vont vers la lumière

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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22 février 2014

Le Plombier

Le Plombier

(section des poèmes nouveaux)

 

Il venait de concubiner

Quand tout à coup le combiné

Le força de se débiner :

Une fuite carabinée

Située dans les cabinets

D'un client et un robinet

Allaient le faire larbiner.

Il marmonnait et babinait,

Il maugréait et débinait

Cet empêcheur de trombiner

A l'autre bout du combiné.

Il se mit donc à turbiner

Sans attendre et sans lambiner.

Il prit son furet bobiné,

Après l'avoir débobiné,

Chassa les déchets combinés.

Il répara le robinet,

Il parvint à colombiner

De son client les cabinets,

Chassant un taon qui bombinait.

Il avait tout rebobiné,

Il prit l'argent non corbiné

Et se mit à returbiner,

Espérant reconcubiner,

Cherchant comment se rambiner,

Car il désirait bambiner

Dès le chemin rembobiné !

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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17 février 2014

La Dispute est ma copine

La Dispute est ma copine

(section des poèmes nouveaux)

 

En des jours particuliers

La dispute est ma copine.

Elle vient me réveiller,

Et jaillit l'adrénaline.

 

Lors plus ne suis fatiguée

Moi qui voulais me coucher

Je vais pouvoir travailler

Sans relâche et remanier

Mes textes et mes idées

Toujours et toujours penser

Après la dure journée

Qui en éclat terminée

A relancé mon usine.

 

Quelques fois, j'ai préféré

Le calme aux temps agités,

D'autres je me demandais

Comment faire ce que j'ai

A faire sans m'arrêter.

 

Merci aux chers importuns        

Dans les moments de faiblesse

Qui mettent bien tout leur soin  

A nuire à toute mollesse !            

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

 

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15 février 2014

Un oiseau à la mer

     Pour aujourd'hui je vous propose un poème que j'ai écrit hier soir après avoir vu des photos en me promenant sur d'autres blogs. La photo qui m'a frappée est la douzième de ce message du blog MoutyKif. Elle a été réalisée par Philip Plisson, et est référencée AA37189 sur son site. Il s'agit du phare de Nividic. Et on peut trouver d'autres photos de la tempête sur son site ainsi que sur son blog.

 

Petra Nividic

 

Un oiseau à la mer

(section Histoires de lieux)

 

Quand la mer emprisonne

D'un manteau bouillonnant

La tour qui fanfaronne

D'un phare pris dedans

L'homme peut avoir peur

Mais reste fasciné

Par toute la grandeur

Des vagues projetées.

Les perles de fracas

D'un blanc teinté de gris

Eclatent devant soi

En gerbes ahuries

Poussière soulevée

Des chevaux de Neptune

Qui pourrait dans un jet

Eclabousser la Lune.

Le phare se tient fier

Comme un roi dans sa fraise

Attendant que la mer

Et les courants s'apaisent.

Le bec sortant de l'eau

Mais le corps englouti

Le phare oiseau pataud

Risque d'être détruit

Construction des hommes

Se voulant les plus forts

Que peut-être une gomme

Otera du décor.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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