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Opaline, une plume et un piano...
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14 février 2014

Laisse-moi

Laisse-moi

(section des poèmes nouveaux)

 

Laisse-moi s'il te plaît

Me reposer

 

Il est souple, il est doux

Mon oreiller

 

J'aime bien, tu le sais

M'y relaxer

 

Ecoutant tous les bruits

Qu'il veut cacher

 

Passe-moi une main

Sur tout le front

 

Caresse tout mon corps

Tel Pygmalion

 

Oublions la musique

Et les flonflons

 

Fais-moi juste écouter

Un carillon

 

Il est souple, il est doux

Mon oreiller

 

Il est chaud et tout rond

C'est ton bidon.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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11 février 2014

Le Sommeil

Le Sommeil

(section des poèmes nouveaux)

 

Si le sommeil ressemble vraiment à la mort,

C'est un endroit si calme qu'il y fait bon vivre.

Lorsque Morphée nous accueille en ses bras si forts,

Sa douceur nous réchauffe d'étoiles de givre.

Le lieu est sans douleur, tout n'y est que noirceur,

Pourtant, par bien des traits, il est illuminé,

Etincelant éclat d'un univers sans pleur,

Noblesse de l'ébène et du destin parfait ;

Tout y est terminé et l'on y vit sans risque

Un repos apaisé loin des tracas du monde,

Car plus aucune attaque, jamais on ne bisque

Malgré toutes horreurs et actes plus qu'immondes.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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10 février 2014

Journée marathon

Journée marathon

(section des poèmes nouveaux)

 

Du lever au coucher

Des idées plein la tête

Il faut faire toujours

Une chose après l'autre

Il faut continuer

Jamais ça ne s'arrête

On s'envole et on court

Le temps n'est que le nôtre

Mais il ne suffit pas

Pour tout parachever.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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5 février 2014

Poème sans titre

 (section des poèmes nouveaux)

S'il fallait que je te dise

La lourdeur, là, sur mon âme

Je ne saurais pas m'y prendre.

 

Une impression de stagner

Comme un voile une torpeur

Qui s'accroche à mon esprit.

 

La vie, cette femme en deuil

Cache son haut, met ses bas

Pour fasciner les passants.

 

Demain je regarderai

La vie mais de bas en haut

Afin d'alléger mon cœur.

 

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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4 février 2014

Dans un coin de ma tête

Dans un coin de ma tête

(section des poèmes nouveaux)

 

 

Dans un coin de ma tête

il y a

une salle pour la fête

des instruments de musique

une mèche qui rebique

des barrettes des bijoux

un chat complètement fou

une machine à laver

pour nettoyer mes idées

mais dès qu'elle tombe en panne

l'eau s'écoule par mes yeux.

 

Dans un coin de ma tête

il y a

une belle chansonnette

pour les jours où il fait beau

une enclume et un marteau

pour forger tous mes poèmes

un joli fauteuil que j'aime

un grand pot de chocolat

qui s'étale avec les doigts

et des parfums qui émanent

du plus profond de mes vœux.

 

Dans un coin de ma tête

il y a

une petite fillette

un grand cheval qui galope

sur la mer et sur mes tropes

des bouchons qui rendent sourds

aux cris des importuns lourds

un feu pour chauffer à blanc

le miel de mes sentiments

des fraises et des bananes

de la farine et des œufs.

 

Dans un coin de ma tête

il y a

ma série de pipelettes

une boîte à cauchemars

pour les jours où il fait noir

un panier plein de tendresse

une dose d'allégresse

des chiffons et des mots doux

un pantin qui met les bouts

et qui peut ouvrir les vannes

quand mon esprit se sent vieux.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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2 février 2014

Une Chandeleur

Une Chandeleur

(section des poèmes nouveaux)

 

Pour vous assurer

Le plus grand bonheur

Faites donc sauter

Pièce dans la main

Des crêpes dorées

Qui se mangent bien

Sucrées ou salées

Pour la chandeleur

 

Gardez le sourire

Quoi qu'il vous arrive

La crêpe au plafond

Ne dit rien de bon

Mais sur les convives

Réunis ici

Déclenche à l'envi

Un éclat de rire

 

La crêpe pliée

Est à décoller

La crêpe tournée

Du même côté

A recommencer

Mais celle tombée

A même le sol

Rejoindra un bol

 

Pour les réussir

Faut le coup de main

Plutôt de poignet

Qui les font tourner

D'un seul demi-tour

Chaque fois toujours

Et deux autres mains

Vont les engloutir

 

Le bol réjouira

Le chien ou le chat

Cette fête-là

Nous procurera

A manger pour tous

Et éclairera

Jolie lune rousse

Toute la villa.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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28 janvier 2014

Une Scène à la fenêtre

Une Scène à la fenêtre

(section des poèmes nouveaux)

 

Deux oiseaux sur la gouttière

Se tiennent chaud sous le toit.

Serre-toi bien contre moi

Faisons donc fi de l'hiver.

Noir et blanc et blanc et noir

Deux pies redonnent l'espoir.

Cœur à cœur aile contre aile,

Si nous étions éternelles ?

Mais l'une prend son envol

Et va jouer sur les tuiles.

Tête rentrée en son col

L'autre reste en son asile.

Bientôt gagnée par l'ennui

Elle rejoint son amie

Toutes les deux disparaissent

Dans des jeux pleins d'allégresse.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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24 janvier 2014

La Rose de mon cœur

La Rose de mon cœur

(section des poèmes nouveaux)

 

La rose de mon cœur a sept pétales rouges

Qui dansent dans le vent au son d'un piano.

Elle frémit soudain dès que ton bras qui bouge,

Caresse sur mon corps, fait luire l'anneau.

 

La rose de mon cœur a sept pétales roses :

Ils restent bien fixés, quelles que soient les choses

Défis du quotidien, se mettant sur ma route

Car la vie nous offre fortune et banqueroute.

 

La rose de mon cœur a sept pétales jaunes

Pour la poignée d'amis qui toujours reste là

Peuple mon univers et d'elfes et de faunes

Et garde rapprochés, de mon cœur les éclats.

 

La rose de mon cœur a sept pétales blancs

Qui en bouton fermé protègent mon enfant

Comme en un écrin doux pour ne pas qu'il se blesse

Et pour justifier de mon cœur la tendresse.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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20 janvier 2014

Un Fermier sur la terre

Un Fermier sur la terre

(section des poèmes nouveaux)

 

Il caresse la terre avec amour

La couvant des yeux tel un tendre amant

A tel point que sa femme en le regardant

Ne s'y tromperait pas : c'est pour toujours.

 

Confiant en l'avenir, les yeux pleins de promesses

Il aime voir mûrir les fruits de sa déesse.

 

Quand il mesure soudain l'étendue

De ses grands champs de terre qu'il laboure

C'est alors qu'il devient aveugle et sourd

Au monde autour de lui qui évolue.

 

Il pense à sa récolte, il pense à sa richesse

Il veut qu'on colporte les fruits de sa déesse.

 

Il sait que dans ses prés paîtront les vaches

Il pense à tout ce lait qu'il pourra vendre

Il travaille pour qu'au pré l'herbe tendre

Engraisse des produits que l'on s'arrache.

 

Il sait bien que la terre tient toujours promesse

A l'endroit, à l'envers, elle est une déesse.

 

Avec sa main puissante et abîmée

Il sent quand la terre a besoin de soin

En l'effritant, il ne se trompe point

Les yeux sur son pouce qu'il fait jouer.

 

Aucun effort trop grand pour soigner sa princesse

Au mépris de son temps, elle est bien sa déesse.

 

Elle lui procure la liberté  −

Celle au-delà des contraintes terribles

Du changement à jamais impossible  −

Qu'il faut à un homme pour exister.

 

Pas de repos jamais, interdit la paresse !

Il faut que le fermier respecte sa déesse.

 

Femme ne lui en veux pas trop quand même

S'il perdait sa terre il perdrait son âme

Ne pourrait plus entretenir sa dame

C'est pourquoi, tu vois, plus que toi, il l'aime.

 

Jalouse tu peux l'être car il n'a de cesse

Sans épargner son être, de choyer sa déesse.

Mais s'il ne l'avait pas, tu ne serais pas là.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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17 janvier 2014

Remords

Remords

(section des poèmes nouveaux)

 

Cette image sans cesse

Revient dans mon esprit

Et le jour et la nuit

Ce souvenir me blesse

 

Il lacère mon cœur

Mange ma réflexion

Détruit ma sensation

D'avoir droit au bonheur

 

J'aurais dû, j'aurais dû

Mais seulement voilà

Non je ne le fis pas

Car je ne l'ai pas pu

 

Je fus faible et puis lâche

Je me laissai guider

Par des ordres donnés

Auxquels on se rattache

 

Grisé par le pouvoir

Que me donnait cette arme

J'étais donc sous le charme

De cette fée d'un soir

 

Qui me donna pourtant

Au lieu d'une victoire

Un profond désespoir

Qui grandit sourdement

 

Le tableau de cet homme

Raide dans sa voiture

Constitue ma blessure

Que je noie dans le rhum

 

Cette image sans cesse

Revient dans mon esprit

Et le jour et la nuit

Ce souvenir me blesse

 

Il lacère mon cœur

Mange ma réflexion

Détruit ma sensation

D'avoir droit au bonheur

 

J'aurais dû, j'aurais dû

Mais seulement voilà

Non je ne le fis pas

Car je ne l'ai pas pu

 

Je fus faible et puis lâche

Je me laissai guider

Par deux grands yeux croisés

Devenus ports d'attache

 

Grisé par le plaisir

De longues nuits torrides

Qui comme autant de brides

Généraient mes soupirs

 

Désir vite assouvi

Le plaisir retomba

Quand je revins vers toi

Tu avais tout compris

 

Cet instant sur le seuil

Où pour l'ultime fois

Je te vis devant moi

En larmes : c'est mon deuil

 

Cette image sans cesse

Revient dans mon esprit

Et le jour et la nuit

Ce souvenir me blesse

 

Il lacère mon cœur

Mange ma réflexion

Détruit ma sensation

D'avoir droit au bonheur

 

J'aurais dû, j'aurais dû

Mais seulement voilà

Non je ne le fis pas

Car je ne l'ai pas pu

 

Je fus faible et puis lâche

Je me laissai guider

Par la facilité

Sous elle je me cache

 

Loin de vous mes enfants

J'ai passé, je l'avoue

Comme un artiste fou

Bien trop, bien trop de temps

 

Peu à peu je sentis

Un manque inextinguible

Dans ma vie susceptible

D'être vite tarie

 

Vos yeux pleins de reproche

Resteront à jamais

Dans mon esprit gravés

Nous ne sommes plus proches

 

Que d'erreurs et malheurs !

Des enfants une femme

Un homme au cœur d'un drame

Et de sang et d'horreur

 

Et le sang et les larmes

Et l'absence en éclairs

Hantent ma tête claire

Oh stridentes alarmes !

 

Toute une vie de torts

A tort et à travers

A l'endroit à l'envers

Me mord et me remord

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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