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Opaline, une plume et un piano...
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12 janvier 2014

Agréable matin d'hiver

    Le soleil perce au travers des jointures de volets, il leur donne une douce couleur de miel doré. Tout au chaud dans le lit, on savoure les premières minutes du matin. On quitte le nid confortable de son lit pour aller ouvrir les volets de la fenêtre où le soleil appelle, la lumière inonde la pièce, une légère brise vient caresser votre joue. Les toits s'étalent sous vos yeux et les petits chants gracieux des oiseaux viennent même chatouiller vos oreilles, comme en un jour de printemps. Les oiseaux chahutent sur les toits et, perchés sur les bords des gouttières, viennent se chauffer au soleil rasant du lever du matin. A peine une petite fumée sortant d'une cheminée vient trahir la saison. Grande respiration, regard sur l'horizon : la journée peut commencer.

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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5 janvier 2014

Mon Etoile noire

Mon Etoile noire

(section des poèmes nouveaux)

 

Lorsque mon cœur s'embrume

Perdu dans des vents contraires

C'est alors que s'allume

D'une étoile la lumière.

 

Lorsque triste le soir

Mon cœur ne sait plus très bien

S'il n'y a que du noir

Et s'il faut croire au destin

Le prier supplier

De dire "Tout ira bien."

Et de nous rassurer

Sur la mort son lendemain

Mon cœur divague au loin.

Lorsque d'un coup je me dis

"Non, non, il n'y a rien

Après la mort c'est fini."

Que je me désespère

Et manque de m'effondrer

Une belle lumière

Chaque fois vient m'attirer

Une lumière noire

Qui ressort de ton portrait.

De m'empêcher de choir

Tes yeux ont la volonté

Ces deux belles pépites

Disent que si tu habites

Dans mon salon si près

C'est qu'elles ont insisté

Auprès du grand destin

Pour me faire sentir bien.

Elles sont le message

Montrant qu'à travers les âges

La communication

Passe en bonne réception

Qu'il faut garder confiance

On ne connaît pas la danse

Que le destin veut voir

Mais il préfère l'espoir.

Alors si la détresse

Envahit mon univers

Une belle déesse

Surgit et la met à terre

Ma belle étoile noire

Que je sens par tous les temps

On ne peut pas la voir

Elle brille dans mon corps

Elle brille dans mon cœur

Comme en un petit boudoir

Elle diminue ma peur

Et l'éloigne au gré du vent.

 

Lors plus mon cœur ne s'embrume

Perdu dans des vents contraires

C'est pour moi que tu allumes

D'une étoile la lumière.

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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3 janvier 2014

Donne-moi la main

(section des poèmes nouveaux)

Donne-moi la main

La main droite pour me suivre

Suivre nos chemins tracés

Tracés à la craie blanche

Blanche comme la neige

 

La neige tombe dehors

Dehors il fait froid

Froid comme un glaçon gelé

Un glaçon gelé fond dans mon verre

Mon verre pour trinquer avec toi

 

Avec toi la vie sera belle

Belle et tendre et très animée

Animée d'un souffle d'amour

D'amour tu vas m'aimer

M'aimer comme je t'aime

 

Je t'aime si fort tu sais

Tu sais qu'il faudra partir

Partir ensemble à l'aventure

L'aventure est dure à vivre

Vivre c'est quand on donne

 

Donne-moi la main

La main droite pour me suivre

Suivre nos destins gravés

Gravés dans la pierre dure

Dure notre amour éternellement !

 

© 2014, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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22 décembre 2013

La Chevelure rousse

La Chevelure rousse

(section des poèmes nouveaux)

 

De longues vagues ondulent

Le long de ta chute de reins

Elles suivent au battement près

La cadence de ta démarche chaloupée

 

Lorsque tu tournes la tête

Des étoiles étincellent de reflets mordorés

Tous ces milliers de fils de cuivre

Brillent, m'appellent et m'enivrent

 

Si je pouvais te contempler

A mon gré pendant des heures

Je serais le plus heureux des hommes

Et rapidement je me saisirais de ma gomme

 

Alors tout doucement j'effacerais

Petit à petit avec patience et minutie

Toutes les autres femmes

Pour ne garder que toi dans mon âme

 

L'essence de la beauté

Je l'ai découverte par hasard

Quand j'ai croisé ces soyeux fils de cuivre

Qui me font sentir comme il est bon de vivre

 

Ta flamboyante chevelure

A embrasé mon cœur et mon corps

Et j'aime l'ardeur de la flamme

Que tu peux générer en moi, femme

 

J'imagine aisément, tu le sens

La caresse électrique de ce pinceau grandeur nature

Qui parcourt tout mon corps

Non, je ne suis pas mort

 

C'est une invitation à l'amour

Que de voir danser ces ornements

Vrais bijoux sensuels

Comme tu es belle !

 

© 2013, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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14 décembre 2013

Une Jambe de danseuse

Une Jambe de danseuse

(section des poèmes nouveaux)

 

Petite gambette

Lève, lève-toi.

Tourne-nous la tête

Avec tous tes pas.

Quand nos yeux remontent

Le long de tes bas

Ta courbe nous conte

Nos premiers émois.

Ta pointe tendue

Dessine dans l'air

Des émotions nues

Emplies de mystère.

Et quand ton talon

Vient frapper le sol

C'est là pour de bon

Que mon cœur décolle.

Les grandes volutes

De tes battements

Dans un souflle brute

Et pour un instant

Soulèvent ta robe

Bien haut vers le ciel.

Pourtant tu es probe

Toi qui es si belle,

Tu es forte et douce

Tu nous ensorcelles

C'est la lune rousse

Dont tu es une aile.

Air mélancolique

Disant la tristesse

Ou bien frénétique

De colère ou liesse,

Tu exprimes tout

Sans nulle paresse.

Amour fort et fou

D'une vraie princesse

Démarches altières

De très nobles dames

Notes bien moins fières

Sur une autre gamme

Allure enjouée

Un peu plus coquine

Nous suivons charmés

Ta grâce divine

Jusques aux nuées

Des sensations fines

Que l'on ne ressent

Qu'en te regardant.

Lors tu nous révèles

Sans aucun détour

Que la vie est belle,

Essence des jours.

 

© 2013, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

 

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11 décembre 2013

Le Sourire de mon âme

Le Sourire de mon âme

(section des poèmes nouveaux)

 

Le sourire de mon âme reviendra

Parce que je l'ai décidé.

Le sourire de mon âme reviendra

Parce que je vais l'entraîner.

Il saura bientôt surmonter

Tous les obstacles sur sa route

Il finira par effacer

Tous les chagrins et tous les doutes.

Si simple à faire pour dissimuler son essence

On l'offre à ceux qu'on croise sans nous livrer à eux

Mais dès qu'il s'agit d'être heureux

Le poids de nos tourments lui ôte son sens.

Se sourire à soi-même est pourtant capital

Apprendre à observer la vie du côté préférable

Oser confier nos faiblesses vitales

Au nom de l'honnêteté véritable

Assumer ce qu'on fait

Assumer ce qu'on est

Accepter son destin

Et ce jusqu'à la fin

Pour prendre le présent avec sérénité

A défaut de vouloir un avenir doré

Quand on ne croit plus aux fées

Mais qu'on souhaite montrer

A tout son entourage

Un visage plus sage

Plus calme et apaisé

Moins morne et moins inquiet

Moins agressif aussi.

Pour aimer convenablement les autres, un cœur doit d'abord s'aimer lui

Alors

Le sourire de mon âme reviendra

Parce que je l'ai décidé.

Le sourire de mon âme reviendra

Parce que je vais l'entraîner.

© 2013, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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4 décembre 2013

La Coupeuse

La Coupeuse

(section des poèmes nouveaux)

 

Comment fais-tu pour choisir ?

Quelle est la règle que tu suis ?

Certains t'appellent sans que tu viennes,

D'autres n'ont pas même le temps de te connaître

Que déjà tu les emportes et nous les ravis.

Tu épargnes des amants constants

Tu sépares ceux qui s'aiment tragiquement

Tu laisses libres des monstres

Tu anéantis des innocents

Voire tu t'en prends à des enfants

Ou bien tu passes en ignorant les gens

Et tu te plais à rester un mystère.

Certains prétendent pouvoir entendre

Les voix anciennes des disparus

Par un canal si ténu

Que tous les scientifiques

Qui se piquent

D'être les garants de la vérité

Ne peuvent pourtant prouver

Et matérialiser.

On les prend pour des fous.

Comment est-ce chez toi ?

Prison ou havre de paix ?

Comment fais-tu pour décider

Qui peut message passer

Aux êtres chers qu'il a laissés ?

Es-tu une tortionnaire

Ou une bonne mère

Qui recueille tous ses enfants

Un par un

Avec joie et déchirement ?

 

Un jour je te rencontrerai

J'espère te voir accompagnée

Des êtres avec lesquels j'ai envisagé

De longs moments partagés;

En attendant, je vais t'envier.

 

© 2013, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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20 novembre 2013

La Gastro-entérite

La Gastro-entérite

(section des poèmes nouveaux)

 

Mon ventre cause cause

Ce qu'il en dit des choses !

D'ordinaire en silence

Il continue sa danse

Mais s'il est dérangé

Il aime tant parler.

Il gargouille et se tord.

Ce virus qui le mord

Il cherche à le chasser.

Il ne peut plus manger.

N'ayant plus sa pitance

Il évalue ses chances.

Il combat vaillamment

L'ennemi qui dedans

Chamboule son repos.

Vite, vite, de l'eau !

Et alors tout en rythme

Il devient borborygmes.

Glouglou, bzzzz, miaou,

Gregre, brrrr, wouaou

Résonnent tant et plus,

Soutiennent mordicus

Qu'ils ne partiront pas,

C'est vrai. Oui mais voilà

Après quelque diète

La révolte est fin prête.

La nourriture écrase

Sans nulle périphrase

Les blup blup de la fin.

Elle avance grand train

Repousse les mutins

Et le calme revient.

 

© 2013, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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9 novembre 2013

Vent

Vent

(section des poèmes anciens)

 

Vent tu composes la musique

Sur laquelle dansent les arbres

Cette musique est symphonique

Et l'on ne peut rester de marbre

En écoutant ce doux murmure

Qui peut devenir si violent

Tu es changeant, tu es charmant

Tu es troublant... tu es vivant !

 

Ainsi la nature exécute

Obéissant au chef d'orchestre,

Comme si tu jouais d'une flûte,

Envoûtant tout et puis le reste,

Les pas d'une danse affolante,

Elle exécute un vrai ballet

Tu es changé, tu es charmé

Tu es troublé et affolé.

 

Je te sens là tout près de moi

Tu m'enveloppes de tes bras.

Tu pens' à moi je pense à toi

Tu m'envahis je te sens là.

 

Vent tu n'es pas indifférent

Tu es un véritable ami.

Lorsqu'arrive mélancolie

Tu viens près de moi en chantant.

Tu compatis à ma tristesse

En te montrant plein de tendresse

Ou bien tu débordes de joie

Quand tu vois que je n'en ai pas.

Tu essaies de me faire rire

En voulant m'offrir ton sourire.

Et quand c'est moi qui suis en joie

Tu es tell'ment content pour moi !

 

Vent tu fais briller le soleil

En chassant tous les nuages

En passant sur eux ta rage

Et tu fais danser les abeilles.

Vent tu fais chanter les étoiles

Tu mets de la vie dans les voiles

C'est toi qui pousses les bateaux

Toujours plus loin vers les oiseaux,

C'est toi qui pousses les oiseaux

Toujours plus loin, toujours plus haut,

Tu mets de la vie dans les airs,

Tu mets de la vie sur la terre.

Vent oui c'est bien toi le plus grand

Vent c'est toi seul qui me comprends.

 

© 1993, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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1 novembre 2013

La Tirelire

La Tirelire

(section des poèmes nouveaux)

 

Mon joli cochon

Tout rose et tout rond

Si tu devinais

Combien j'aimerais

Si bien engraisser

Ton petit bedon

Avec plein de pièces !

 

Mon petit cochon

Si rose et si bon

Tu me permettrais

De me procurer

Ce que je voudrais

En tout à foison

Ô joie ô liesse !

 

© 2013, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.


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