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Opaline, une plume et un piano...
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24 novembre 2015

Avenir

Avenir

(section des poèmes nouveaux)

 

Un frisson de fatigue parcourt tous les corps

Car partout alentour on sent l'odeur de mort

Envahir tous les cœurs précédée par la peur

Atmosphère inquiétante en quête de douceur.

Elle est tapie au creux d'une fleur merveilleuse

Elle-même cachée dans la pente rocheuse

D'une montagne blanche au sommet, scintillante,

Et quand aura pris fin la plus terrible attente,

La fleur s'épanouira de ses plus beaux pétales.

Alors on pourra dire que paix générale

Avec la rose éclose au matin du bonheur

S'épandra sur la terre en mêlant les couleurs.

 

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

 

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22 novembre 2015

Rayon d'automne

Rayon d'automne

(section des poèmes nouveaux)

 

Un rayon de soleil

A passé ma fenêtre

Sur son cheval ailé

Qui m'a émerveillée ;

Mais le rayon vermeil

Entré par ma fenêtre

En ces temps si troublés

N'a pu me réchauffer.

Il m'a porté lumière

Il m'a porté beauté

Et j'ai vraiment souhaité

Que dans tout l'univers

Le grand froid extermine

Toute forme vermine.

 

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

16 novembre 2015

Le Poète et l'enfant

Le Poète et l'enfant

(section de poèmes nouveaux)

 

"Que fais-tu dans le noir ?

 

 -Je crois, je crois, je crois.

 

-Viens donc un peu dans la lumière

Le noir, tu sais, n'est pas matière...

 

-Je veux surtout me protéger

Me cachant dans l'obscurité.

Si je m'avance dans le jour

Pas de possible demi-tour.

 

-Mais dans le noir, tu ne vois rien

Pas de beauté, pas de chemin.

 

-J'avance un peu dans la souffrance

C'est vrai, mais je tente ma chance,

A l'abri, en sécurité.

La chose que je souhaiterais,

C'est la lumière du bonheur

Entrant à pleins flots dans mon cœur.

 

-Elle viendra pour tout le monde

Et tu entreras dans la ronde.

En attendant, tu devrais bien

Profiter de ce qu'elle est loin

Pour entreprendre de goûter

Le plaisir tendre et éphémère

Qu'est le bonheur de la lumière,

Mais sans te laisser abuser

Par tous ses reflets merveilleux.

 

-Tu crois, poète, assurément ?

 

-Viens, prends mon bras, va plus avant...

Que fais-tu, là, dans la lumière ?

 

-Je vois, je vois, je vois, je vois !

Et je sens la chaleur, la caresse

Le sang gonflé de vie, la tendresse

Je vois tout ce que je pourrai faire

Loin de mon ancien univers froid

Et soutenu par tous mes aïeux !"

 

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

10 novembre 2015

Peuple de France

Peuple de France

(section des poèmes nouveaux)

 

Ô toi, peuple de France,

Comment peux-tu gâcher les chances

De tous les enfants à venir

En acceptant sans réagir

Une éducation au rabais

Creusant le inégalités

Sur des modèl's déjà testés

Et dont les échecs sont prouvés ?

 

Ô toi, peuple de France,

Dis-moi pourquoi tant de violence

Secoue des quartiers de tes villes

Qui voudraient tant vivre tranquilles

Pour de la drogue ou un regard

Pour un fêtard un peu braillard

Pour échapper à des motards

Où pour venger un vieux cornard ?

 

Ô toi, peuple de France,

Pourquoi donc dans l'indifférence

Laisses-tu drones et machines

Rouler les gens dans la farine

En remplaçant hommes et femmes

Tout doucement, c'est là le drame,

L'ordinateur non pour une âme

Mais pour des milliers le sésame ?

 

Ô toi, peuple de France,

Comment tolères-tu la danse

Au nom du sacro-saint Pognon

Des éditeurs cherchant un nom

Déjà célèbre à éditer,

Des dirigeants disant baisser

Les dépenses à effectuer

Mais continuant à empocher ?

 

Ô toi, peuple de France,

Qu'as-tu fait de ta liberté

De ton souci d'égalité

Et de Fraternité la belle ?

 

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

7 novembre 2015

Prière dans la nuit

Prière dans la nuit

(section des poèmes nouveaux)

 

Parfois je m'imagine

Quand la mélancolie

Vient jouer les ballerines

En plein cœur de ma vie,

Qu'en un pays se trouvent

Les âmes des anciens.

Ce pays invisible

Est tout autour de nous

Dans le monde sensible

Où tous, nous sommes fous

Sans être vraiment libres,

Des jouets du destin.

En les priant très fort

Nous pouvons obtenir

S'il est juste et sans tort

Notre plus grand désir

Et ce, car ils entendent

Tout à fait nos pensées.

Alors prions très fort

Et puis demandons-leur

De restreindre la mort

A des cas sans malheur,

D'abolir la violence

Comme l'appât du gain.

 

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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2 novembre 2015

Où es-tu, mon âme ?

Où es-tu, mon âme ?

(section des poèmes nouveaux)

 

Dans une vague,

Mon âme s'est perdue.

Elle cherchait sa route

De façon nette

Dans l'univers et ses méandres.

Comme l'eau brillait,

Elle l'a suivie.

Comme l'eau coulait,

Elle a accéléré.

Et comme là-bas au loin

L'eau scintillait,

Mon âme s'est jetée

A corps perdu

Dans l'immense mer,

Dans l'immense beauté étendue devant elle.

Mais une âme sait-elle nager ?

Pour le savoir,

Il vous faudra attendre de l'autre côté.

Et moi,

J'attendrai avec vous

Pour avoir une chance

De la retrouver.

 

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

1 novembre 2015

Instantanés d'un jour

Instantanés d'un jour

(section des poèmes nouveaux)

 

Sur son lopin de terre

Et sur ses murs de pierres

Il construit l'avenir.

 

Dans sa vieille maison

De gros rondins tout ronds

Elle se chauffe au feu.

 

Dans leur appartement

Qui n'est vraiment pas grand

Ils vivent en départ.

 

Dans la vieille cabane

Entourée de bardane

Le vieux vit au présent.

 

Des cordes bien tendues

Aux fenêtres des rues

Linge qui sèche au vent.

 

Et plus loin, sur la place,

C'est un ballon qui passe

Dans les rires d'enfants.

 

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

27 octobre 2015

A Grand Corps Malade

A Grand Corps Malade

(section des poèmes nouveaux)

 

Ô toi, Grand Corps Malade,

A l'apparence fade

Quand on te voit de loin,

Dès que ta voix résonne,

Alors je me cramponne

Pour ne pas défaillir.

Le son de ta voix grave

Fait de moi une enclave

Encerclée de frissons,

Les mots coul'nt dans ta bouche

Et chacun d'eux me touche

Au plus profond du cœur.

Ta voix comme une étrave

Fait de moi une esclave

Pour ton éternité.

Je reste sans bouger

A tes mots accrochée

Et m'enivre du rythme

De ton phrasé.

Eh toi, Grand Corps Malade,

Non, tu n'as rien de fade,

Le poète envoûté.

Avec les mots tu jongles

Et ce, du bout des ongles,

Tes griffes acérées

Qui percent les remparts

Et nous laissent hagards

Emus, touchés, vaincus.

Un jour, Grand Corps Malade,

Tu liras ma tirade

Au hasard d'un chemin

Tu n'auras pas ma voix

Et c'est bien mieux comm' ça

Pour l'imagination,

Toi la récréation

Source de l'émotion

Pleine et universelle.

 

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

24 octobre 2015

Froid

 

Froid

(section des poèmes nouveaux)

 

J'ai froid souvent aux pieds

Lorsque la nuit approche

Et je ne peux ôter

Du fond de ma caboche

Ce sentiment de glace.

 

J'ai froid souvent aux yeux

Quand l'avenir sourit

Et puis qu'au beau milieu

D'un nuage endormi

Je ne vois pas ma place.

 

J'ai froid souvent au cœur

Car enfin le destin

Prenant mon âme sœur

Me force alors la main

Montrant qu'il me dépasse.

 

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

19 octobre 2015

Pampa

Pampa

(section des poèmes nouveaux)

 

Sous le soleil rasant de cette fin d'automne

Les herbes de pampa dansaient dans le vent clair

Agitant haut leurs plumes d'ivoire si fines

Sur la pâleur du ciel d'une humeur séraphine.

Les buissons qui faisaient de grandes crinolines

A ces fleurs empennées si près de s'envoler

Etaient vert émeraude, piliers cachés des plumes.

Nature enracinée gonflée de liberté

Que j'aime tes bouquets partout disséminés !

 

© 2015, Opaline. Tous droits réservés, reproduction interdite.

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